Des astuces pour stopper le hoquet
Déplaisant mais complètement inoffensif, le hoquet nous prend à n’importe quel moment, sans aucune raison. Il touche la majorité de la population quelque soit l’âge et le sexe. A quoi est dû le hoquet et comment le faire passer ?
Les crises de hoquet sont fréquentes. Elles surviennent généralement sans cause précise et cessent en quelques minutes, parfois en quelques heures. En général, il se produit à la suite d’une mauvaise posture ou d’un débit de parole très élevé qui réduit l’alimentation des poumons en oxygène. Il peut également survenir lorsque les boissons et les nourritures sont avalées trop vite. Les contractions trop répétées de l’œsophage entraînent l’apparition d’un hoquet parfois douloureux, par exemple quand le muscle du diaphragme forme un nœud très désagréable.
Par ailleurs, quand le hoquet dure plusieurs fois par jour ou revient périodiquement, il faut consulter un médecin. Dans ce cas, le hoquet est associé à d’autres symptômes liés à une maladie précise (diabète, insuffisance rénale…). En cas de hoquet persistant ou récidivant, le médecin doit rechercher d’autres manifestations. Le patient, par exemple, se plaint de difficulté à avaler (dysphagie).
Pour arrêter le hoquet, chacun connaît au moins quelques remèdes de grand-mère. Nul ne sait quelle astuce est la plus efficace pour venir à bout de ce trouble, mais il vaut mieux tout essayer. Comme le hoquet est généré par un blocage du muscle du diaphragme, la solution logique est de chercher à détendre ce muscle de toutes les façons possibles.
Une première technique consiste à essayer de stimuler les neurones pour qu’ils envoient un signal nerveux au muscle pour lui transmettre le message de se dénouer. Pour ce faire, il faut fixer son attention sur une tâche difficile ou un point précis. La concentration ainsi obtenue fait bouillir la matière grise. Le blocage respiratoire disparaît ainsi progressivement.
Une autre solution consiste à stimuler les muscles de l’œsophage (qui entourent le diaphragme) afin qu’ils « aident » le muscle coupable du hoquet à se délier. Pour aboutir à ce résultat, il faut consommer un morceau de sucre imbibé de vinaigre ou de citron. L’acidité contracte l’estomac et interagit sur le diaphragme.
Parmi les remèdes supposés arrêter le hoquet figurent aussi des pratiques assez étonnantes qui n’ont pas toujours fait leurs preuves : faire peur, sucer un glaçon ou encore se frotter le palais. Toutefois, il y en a une qui est très efficace. Il s’agit de boire un grand verre d’eau, rempli à ras bord, d’une façon assez particulière : il faut poser le verre au bord de la table et se pencher pour boire l’eau. Au fur et à mesure que le verre se vide, se relever petit à petit et finir de tout boire. Normalement, le hoquet s’est déjà éteint à la fin de l’exercice, même si un léger mal de dos l’a remplacé. Prenez un carré de sucre et versez-y quelques gouttes de vinaigre afin qu'il soit imbibé. Ensuite, il ne vous reste plus qu'à le manger et le hoquet sera parti !
Au-delà de toutes ces astuces, il existe une autre technique également infaillible pour neutraliser le hoquet. Il s’agit de modifier son rythme respiratoire de manière à chasser la poche d’air qui circule entre le diaphragme, l’œsophage et les poumons.
La technique est très simple : il faut d’abord « s’écouter » respirer et enregistrer les fréquences d’inspiration et d’expiration. Il faut ensuite renverser subitement le tout en bloquant les poumons au bon moment et en inspirant profondément. Il faut ensuite relâcher progressivement l’air en soufflant, puis répéter l’exercice trois fois. La poche d’air contenue dans l’abdomen est expulsée et le hoquet s’éteint de lui-même. Cette technique est très utile pour l’éviter en public, quand il n’y a ni verre d’eau ni morceau de sucre à portée de main…
Si le hoquet persiste ou s’il devient chronique, consultez un médecin.
Florence Bayala
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