Ghana : Roberta Annan, une femme d’affaires aux multiples casquettes

Femme d’affaires, investisseuse, philanthrope…Roberta Annan compte plusieurs cordes à son arc. Passionnée de mode, elle a fondé en 2011 l’African Fashion Foundation, ainsi que l’ « Impact Fund for creative industries » en 2021, deux initiatives visant à soutenir l’industrie de la mode et de la création en Afrique. La Ghanéenne est Ambassadrice de bonne volonté du Programme des Nations Unies pour l’Environnement pour l’économie créative.

Très engagée pour l’autonomisation des femmes, mais aussi pour résoudre plusieurs problèmes sociaux en Afrique, Roberta Annan est aujourd’hui l’une des femmes d’affaires les plus influentes sur le continent.

Diplômée en biochimie de l’université de Carleton à Ottawa au Canada et d’un master en biotechnologie de Georgetown University aux Etats-Unis, elle entame sa carrière comme stagiaire aux Nations Unies, déterminée à devenir une consultante compétente. Ce qu’elle deviendra quelques années plus tard. Chargée de mobiliser des fonds et des ressources pour les projets de l’ONU dans le monde, elle collabore avec plusieurs « Family offices » très fortunées qui deviendront par la suite ses clients. Elle se spécialise dans les relations publiques. Cette expérience l’a conduite à créer LJ Africa Advisors, grâce à un partenariat avec LJ Partnership, une société anglaise gérant les biens des familles fortunées. Puis, elle fonde en 2012 Roberta Annan Consulting, rebaptisée Annan Capital Partners en 2016. « Après avoir réalisé que les investisseurs doivent avoir la certitude que je crois aux entreprises que je leur demande de soutenir, j’ai commencé à investir mon propre capital pour leur montrer que j’étais prêt à joindre le geste à la parole », confie-t-elle sur son site web.

Soutien aux industries créatives

En 2011, elle fonde l’African Fashion Foundation, pour soutenir l’industrie de la mode en pleine expansion en Afrique. Avec ses propres fonds, elle décide de soutenir les entrepreneurs africains du secteur. « Je me suis rendue compte que le secteur était toujours à la recherche de nouvelles idées et que le potentiel créatif des Africains avait été gaspillé ou négligé pendant longtemps en Europe et aux Etats-Unis, en particulier », explique –t-elle sur son site web...lire la suite sur africawomenexperts