Lynette Yiadom-Boakye, la peintre qui valait deux millions de dollars

Après le pavillon du Ghana à la biennale de Venise et la Tate Britain, à Londres, c’est au tour du Guggenheim de Bilbao d’accueillir une grande exposition de l’artiste, connue pour ses étonnants portraits à l’huile.

Après une grande exposition à la Tate Britain, à Londres, la peintre Lynette Yiadom-Boakye est accueillie en majesté par le Guggenheim de Bilbao, en Espagne, qui présente, jusqu’au 10 septembre prochain, rien moins que 70 de ses œuvres récentes sous le titre « Nul crépuscule n’est trop puissant ». Une telle reconnaissance venant d’institutions incontournables du monde de l’art constitue une consécration. Ce n’est néanmoins pas une réelle surprise.

Diplômée du Central Saint Martins College of Art and Design, du Falmouth College of Arts et des Royal Academy Schools, cette Britannique d’origine ghanéenne a été remarquée dès le début des années 2000, avant même la fin de ses études. Exposée à Genève (Suisse) et Cape Town (Afrique du Sud), elle a rejoint la galerie new-yorkaise Jack Shainman en 2010 et a fait, peu de temps après, l’objet d’expositions monographiques d’importance, que ce soit à la Serpentine Gallery de Londres (Royaume-Uni, 2015), à la Haus der Kunst de Munich (Allemagne, 2015), à la Kunsthalle de Bâle (Suisse, 2016) ou encore au Moderna Museet de Stockholm (Suède, 2021).

Black Portrait

Saluée par plusieurs prix internationaux (prix Future Generation du Pinchuk Art Centre de Kiev en 2012, prix Carnegie du Carnegie International de Pittsburgh en 2018), présentée dans le pavillon du Ghana à la Biennale de Venise en 2019, l’artiste a également su séduire le marché de l’art. Selon Artprice, le produit de ses œuvres en vente aux enchères est passé de 500 000 dollars en 2013 à environ 5 millions en 2022. Sa toile la plus chère, Diplomacy III, a été achetée pour 1 950 000 dollars chez Christie’s New York en 2021...lire la suite sur jeuneafrique