Mme SYLLA Sarah (ONG Lueur d`Espoir d`Afrique): ``Nous voulons éradiquer la pauvreté en Afrique``
Diplômée d’un DUT en délégation médicale, Mme SYLLA Sarah est une Franco-ivoirienne ayant travaillé plusieurs années en Afrique de l’ouest avant de rejoindre la France où elle exerce en tant qu’auxiliaire puéricultrice. Aujourd’hui, elle capitalise environ 17 années d’expériences dans les deux domaines d’activités cités plus haut. Depuis 2 ans maintenant, elle est la cofondatrice et la présidente de l’Organisation Non Gouvernementale “Lueur d’Espoir d’Afrique” qui se veut être un véritable outil de solidarité des plus démunis et un moyen d’aide à l’éradication de la pauvreté dans le monde mais plus particulièrement en Afrique.
Vous avez fondé cette organisation humanitaire pour venir au secours des personnes démunies (des enfants et orphelins) d'Afrique. Quels étaient vos objectifs ?
La création de l’ONG Lueur d’Espoir d’Afrique vise plusieurs objectifs déclinés comme suit :
L’autonomisation des personnes vulnérables par le financement de projets lucratifs ;
La construction d’orphelinats pour donner un abri et une prise en charge aux sans-abris ;
La construction d’écoles pour aider à la prise en charge des plus démunis dans les zones rurales plus particulièrement en Afrique ;
Le financement de formation qualifiante et diplômante des indigents ;
L’aide aux développements de la culture vivrière pour lutter contre la cherté de la vie ;
L’aide à l’intégration sociale et professionnelle des sans-abris.
Quelles ont été déjà les activités que vous avez réalisées depuis votre création ?
Depuis l’obtention de l’agrément et la publication de l’ONG dans le journal officiel français en février 2019, nous (les membres de l’organisation et moi) n’avons pas attendu pour nous mettre au travail afin de débuter nos activités telles que fixées. Avec nos propres moyens mobilisés, nous avons mené plusieurs actions éclatées dont les principales sont :
Le 17 Août 2019, l’ONG lueur d’espoir d’Afrique sollicitée par plusieurs familles démunies à Abobo (commune de la capitale de Côte d’Ivoire, Abidjan), a offert des vivres et présents à l’occasion de la Tabaski afin de permettre à ces familles de regagner le sourire et l’espoir de vivre des lendemains meilleurs ;
Le 21 Octobre 2019, à Azuretti, don de plusieurs kits scolaires faits aux élèves des écoles primaires.
Le 25 avril 2019, plusieurs dons en vivre faits aux immigrés sans abris à la porte de la chapelle.
Pendant la période de confinement, plusieurs dons ont été faits à des personnes en détresse.
Nous envisageons aborder d’autres horizons (d’autres pays de l’Afrique) pour accentuer notre présence auprès des personnes vulnérables et en détresse.
Quelle est la méthodologie que vous adoptez pour localiser les enfants pauvres ?
Nous avons des équipes qui sont en train de s’installer à Abidjan et déjà en France. Nous élaborons des stratégies afin de rentrer en contact avec les mairies des localités où le nombre d’indigents est plus élevé.
Lorsque nous sommes prêts à agir, nous rentrons en contact avec des structures (orphelinats, écoles primaires, et maternelles, associations de femmes en zone rurale bien organisées) afin d’identifier leurs besoins réels. Une fois cette étape de contact et d’enquête terminée, mon équipe et moi mettons tout en œuvre afin de leur apporter le soutien qu’elles escomptent de notre part.
Avec l'arrivée du Coronavirus qui frappe désormais l'Afrique, vous pensez notamment aux enfants des rues... Que peut-on faire pour eux ?
Déjà en France, là où se trouve notre siège, quelques actions ont été menées en faveur des sans-abris pour leur offrir des sandwichs et quelques aides financières pour qu’ils équipent. On aurait pu le faire davantage malheureusement les moyens que nous utilisons viennent exclusivement des membres. C’est le lieu d’appeler les personnes physiques ou morales de nous soutenir afin de nous aider à amplifier nos actions sur le terrain pour le bonheur des personnes en réelle situation d’urgence.
Quel est votre coup de cœur dans ce sacerdoce que vous accomplissez ?
Je suis une personne altruiste et donc je gagne une grande joie en donnant ou en venant en aide aux personnes démunies afin de leur permettre de se sentir en société et aimées. Il est certes souvent difficile de ne pas être à même d’aider les personnes dans le besoin qui crient à nous, cependant avec beaucoup d’abnégation nous parvenons à réagir. Mais il faut dire qu’il y a de la joie en donnant. Ce sont des sentiments qui ne s’expriment pas mais qui se vivent. Et étant religieuse, je pense que c’est à ces actions d’entraide que le bon Dieu nous invite tous sur terre !
Avez-vous des projets en cours de réalisation ?
Nous entendons de construire des établissements, des centres de santé urbains et des orphelinats dans certains pays où, selon nos investigations, il y aura plus de besoin.
Quel est votre message d'espoir ?
Je veux dire à tous nos auditeurs qu’il y a encore de l’espoir à travers notre outil d’aide et de solidarité, de marquer positivement les esprits des personnes vulnérables de nos différentes sociétés. Mais pour y arriver nous avons besoin de mutualiser nos moyens et forces afin de bâtir ensemble cette société où la majorité mange à sa faim et boit à sa soif !
J’appelle donc les personnes qui souhaitent se joindre à notre équipe pour contribuer à leur manière à donner assistance et joie aux couches sociales les plus défavorisées, de ne pas hésiter à nous contacter via mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Je vous remercie !
Mam Dieng
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