Léonie Wendyam Kaboré, l’épicière au naturel

Auditrice comptable de formation, Léonie Wendyam Kaboré est une jeune entrepreneure évoluant dans le domaine de l’Agroalimentaire. Célibataire sans enfant, la promotrice de BIOCUBE, se construit avec bonheur, à la tête de son unité de production de bouillons 100% naturels et de diverses épices.

Léonie Wendyam Kaboré passe ses journées entre ses publications commerciales sur Facebook et autres réseaux sociaux, les courses pour le compte de l’entreprise, la gestion de la boutique et la production des bouillons qu’elle commence le plus souvent la nuit à partir de 20h.

La célibataire qu’elle est, n’a pas d’énormes contraintes de travaux domestiques, car à part prendre soin de sa maison, elle ne fait la cuisine que quelques fois dans la semaine. Ainsi elle peut vaquer tranquillement à ses occupations. Mais malgré tout, elle dispose de peu de temps de loisirs. Toutefois, elle trouve du temps pour regarder la télé. Elle regarde régulièrement le feuilleton «Les coups de la vie» qu’elle adore.

Son activité contribue à l’épanouissement de sa famille, car elle participe, à la limite de ses moyens, aux besoins financiers et à toute autre initiative au profit du bien-être de sa famille.

Le vœu le plus cher de Léonie Wendyam Kaboré, c’est d’être, un modèle pour les jeunes filles, de par sa combativité, car c’est sur ses actions qu’elle voudrait être jugée. En valorisant les épices locales par la production des bouillons et en créant des emplois à travers sa jeune entreprise, elle apporte sa pierre, si petite soit-elle, au développement socioéconomique du Burkina et elle souhaite avoir les moyens de faire davantage. Mais par ces temps où son pays le Burkina Faso fait face à une insécurité grandissante, «l’épicière au naturel» n’est pas sans s »inquiéter pour le futur. Et c’est une grande tristesse qui l’envahie, lorsqu’elle pense au nombre de morts et de déplacés qui se cesse de s’accroître. Mais cette lueur d’espoir luit toujours dans ses yeux, comme pour la rassurer que «le Burkina retrouvera la paix».

Comme toute femme africaine, Léonie désire de tout son coeur avoir des enfants, mais pour elle, en avoir beaucoup, dépend des moyens de tout un chacun. Même si elle n’a pas d’enfant actuellement, elle sait qu’un enfant coûte très cher. Du coup, elle pense que c’est mieux de tenir compte de ses revenus pour fixer le nombre d’enfants désirés.

Son ambition, dans un futur proche ou lointain, est de devenir un mentor pour ses jeunes sœurs, et c’est pour cela qu’elle travaille d’arrache-pied, afin que BIOCUBE soit une entreprise exemplaire et elle-même, un modèle de réussite.