Manger des protéines végétales permettrait de vivre plus longtemps

Des chercheurs américains ont voulu déterminer si la consommation de protéines végétales, en comparaison à celle de protéines animales, faisait une différence sur la longévité. 

Selon une étude menée par des chercheurs du National Cancer Institute du National Institutes of Health des États-Unis, les protéines végétales pourraient impacter positivement l’espérance de vie. D’après les scientifiques, les personnes âgées qui mangent plus de protéines végétales que de protéines animales ont tendance à vivre plus longtemps. Ces conclusions ont été publiées dans Jama Internal Medicine.

Pour cette étude, les chercheurs se sont appuyés sur la base de données NIH-AARP Diet and Health Study qui compile les informations de plus de 179 068 femmes et 237 036 hommes. La base de données contient des renseignements alimentaires pour chacune de ces personnes, ce qui a permis aux chercheurs de mesurer la quantité de protéines qu'ils mangeaient et si elles étaient d'origine végétale ou animale. Les protéines se trouvent dans la viande, les fruits de mer et les œufs. Mais, elles se cachent également dans certains aliments végétaux comme les arachides, les graines de chia, l’avoine, etc. “Les aliments végétaux les plus riches en protéines sont ainsi les graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches, etc.), les légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiche, haricots…) ou encore les céréales”, détaille l’Anses. Dans l’organisme, les protéines sont indispensables et permettent le renouvellement des tissus musculaires, des phanères, de la matrice osseuse, de la peau, etc.

Miser sur le végétal

D’après les constatations des chercheurs, ceux qui consommaient plus de protéines végétales que la moyenne avaient un taux de mortalité inférieur de 5% à la moyenne. De plus, ils ont constaté que plus une personne mangeait de protéines végétales, plus elle avait tendance à vivre longtemps. Et ils ont prouvé que ceux qui ont échangé seulement 3% des protéines d'origine animale dans leur alimentation contre des protéines d'origine végétale, ont vu une réduction de 10% du risque de mortalité.