Faut-il vraiment manger plus gras ?

« Oui, mais pas n’importe gras » Les précisions de NATHALIE SACRESTE, NATUROPATHE

«L’alimentation cétogène a des atouts réels, mais il existe une manière plus douce d’apporter du bon gras à l’organisme. Car on en manque, c’est vrai, notamment d’oméga-3, 7 et 6, qui ont une action anti-inflammatoire, favorisent une meilleure assimilation des produits bruts (nutriments) au niveau de l’intestin, et agissent sur les neurotransmetteurs et certaines hormones comme le cortisol (dite hormone du stress), ce qui empêche le dépôt de mauvais cholestérol.

Ajouter du bon gras à notre alimentation permet de vivre le plus longtemps possible en bonne santé. Et c’est génial sur le poids car on mange ainsi moins sucré : comme l’organisme peut utiliser immédiatement un gras biodisponible, il ne cherche plus de sucre, cela évite les pics d’insuline et élimine les pulsions sucrées en trois semaines.
Pour bénéficier de cet effet coupe faim, il faut consommer des huiles crues de qualité “première pression à froid” (colza, cameline, noix, olive...) un peu tous les jours, des poissons gras (sardines, maquereaux...) trois à quatre fois par semaine. Et se demander chaque jour quel bon gras ajouter à son repas: une cuillerée d’huile de cameline au mélange de légumes qui accompagne sa bavette cuite sans gras, quelques noix, fruits oléagineux ou olives à sa salade à l’avocat... Cela évite de développer ce bourrelet autour du ventre dont personne n’a envie. C’est bon pour la santé, goûteux et plus digeste. Contrairement à l’excès de mauvais gras qui fait grossir car l’organisme n’arrive plus à détoxifier la nuit.»

 

Source : elle.fr