Journée de l’enfant africain : la 29ème édition commémorée en différé à Kaya
Le Burkina Faso a célébré la Journée de l’enfant africain en différé ce vendredi 28 juin 2019 à Kaya. Placée sous le thème « Action humanitaire dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso : défi de la prise en compte des droits de l’enfant », la journée a été présidée par le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, Marie Laurence Ilboudo/Marchal.
« Action humanitaire dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso : défi de la prise en compte des droits de l’enfant » ; c’est sous ce thème que le Burkina Faso a commémoré en différé la journée de l’enfant africain le vendredi 28 juin 2019. Et c’est Kaya, chef-lieu de la région du Centre- nord, qui a abrité cette cérémonie présidée par Marie Laurence Ilboudo/Marchal, ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.
Le maire de la commune de Kaya, Boukaré Ouédraogo, s’est réjoui du choix de sa commune pour abriter cette cérémonie nationale. « C’est un honneur pour notre commune d’abriter cette cérémonie d’envergure nationale, mais aussi une interpellation pour nous à plus d’engagement pour la promotion des droits des enfants », a lancé Boukaré Ouédraogo.
Pour le président du parlement des enfants de la région du centre-nord, Paul André Dabiré, cette journée qui leur est dédiée est une occasion pour eux d’interpeller l’ensemble de la communauté à observer une attention particulière à l’endroit de l’enfant.
Au nom des partenaires techniques et financiers, Arisoa Raoelison, spécialiste en protection de l’enfant à l’UNICEF, est revenue sur l’historique de la journée avant de rappeler le sens du thème choisi par le comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant. « Le thème : Action humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout est interpellateur pour tous les acteurs qu’ils soient étatiques ou non. Et l’option du Burkina Faso qui se penche sur les droits de l’enfant dans un contexte d’insécurité, nous rappelle notre devoir de protéger l’enfant en dépit des difficultés notamment pendant cette crise sécuritaire que nous traversons », a indiqué Raoelison Arisoa.
Selon le ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, président de la cérémonie, le thème choisi au Burkina Faso tient compte de la situation sécuritaire dans plusieurs localités du pays. Il est donc interpellateur car en temps de crise, les enfants sont les plus démunis et exposés.
« Nous commémorons le massacre des enfants à Soweto, mais aujourd’hui ce massacre est là, compte tenu de la crise sécuritaire qui a occasionné des milliers de déplacés dans notre pays et nous sommes conscients qu’en ces périodes les tout -petits sont plus explosés et souvent même oubliés », relate Marie Laurence Ilboudo/Marchal. Et d’ajouter que « cette journée nous donne l’opportunité de réfléchir et de définir des stratégies pour protéger et accompagner ces enfants qui sont les futurs bâtisseurs du Burkina Faso ».
La cérémonie a été l’occasion pour l’UNICEF d’offrir un chèque de 3 000 000 FCFA pour la prise en charge des enfants des sites de déplacés de Foubé et Barsalogho.
D’autres partenaires comme la République populaire de Chine à travers les chefs d’entreprises ont aussi apporté la somme de 20 100 000 F CFA pour accompagner le ministère en charge de l’action humanitaire.
Source: lefaso.net
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