Fer : que manger pour faire le plein ?
Notre organisme est incapable de synthétiser le fer. Il faut donc le lui apporter par ce que l’on met dans son assiette. Oubliez les épinards, pour faire le plein de fer, il y a mieux !
Pour faire le plein de fer, le champion toutes catégories, c’est le boudin noir. Il est talonné par la viande rouge. Mettez-en au menu au moins deux fois par semaine. Excellents également les abats, les poissons gras, les fruits de mer (notamment les huîtres). Pour atteindre les quotas, jonglez aussi avec les fruits secs, les légumes vert foncé. Popeye n’avait pas tort, les épinards sont riches en fer ! Mais celui-ci n’est pas très bien absorbé par l’organisme, donc peu utile…
Que conseiller aux végétariens ?
Une plus grande vigilance. Ils doivent jongler avec les autres sources de fer que la viande pour atteindre leurs quotas. « En règle générale, en identifiant les sources végétales les plus riches et en les associant à de la vitamine C, on peut observer une couverture satisfaisante des besoins en fer », rassure Béatrice Benavent-Marco, diététicienne-nutritionniste. Ils peuvent, par exemple, favoriser la consommation de certaines algues, graines, noix et quelques légumes et les associer à des aliments riches en vitamine C (oranges, citrons, pamplemousses…).
En quoi la vitamine C est-elle intéressante ?
C’est l’un des meilleurs amis du fer. La vitamine C booste en quelque sorte son efficacité. Un jus d’orange pris pendant le même repas multiplie ainsi par trois l’absorption du fer non héminique (contenu dans les végétaux). À l’inverse, certains aliments freinent la fixation de ce minéral. C’est le cas du thé, du café, du cacao et des laitages. Méfiez-vous aussi de l’acide phytique, que l’on trouve notamment dans les céréales complètes. Pas question pour autant de les supprimer de votre alimentation, dégustez-les tout simplement à distance des repas.
Les compléments alimentaires peuvent-ils suffire ?
Piocher parmi la panoplie de suppléments à base de fer disponibles en pharmacie, l’idée est bonne… uniquement si le déficit est léger.
Mais comme les signes qui peuvent en témoigner sont assez banals, il n’est pas facile de savoir où on en est. Mieux vaut donc consulter son médecin traitant. Car attention, l’excès de fer est aussi nuisible que son insuffisance !
Quand faut-il prendre un médicament ?
Lorsque le déficit est avéré, c’est-à-dire que le taux de ferritine est insuffisant. Seul le médecin qui a fait la demande du dosage peut interpréter le résultat et décider du traitement en fonction du contexte du patient.
Si une anémie est présente (taux d’hémoglobine inférieur à 120 g/l pour la femme et 130 g/l pour l’homme), le traitement est indispensable. Dans ce cas, un médicament (souvent du Tardyféron®) est prescrit par le médecin. Mieux vaut le prendre en début de repas pour faciliter son absorption.
Et le fer intraveineux, c’est pour qui ?
Pour ceux qui souffrent de malabsorptions intestinales ou de certaines maladies chroniques. Il peut aussi être prescrit à la suite d’une anémie particulièrement sévère, si la supplémentation orale s’avère insuffisante. L’efficacité est au rendez-vous et les effets durent plusieurs mois.
Source : Topsante.com
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