Savoir-être au travail : comment gérer un collègue difficile
Il y a déjà le stress des transports, des clients, des objectifs, du management…Et si à cela vient s’ajouter un collègue « toxique », ce genre de collègue trop cassant, trop râleur, trop jaloux, trop agressif, trop séducteur, trop confus...
Comment faire pour ne pas être démoralisé ou avoir envie de quitter son job ?
On croisera tous des personnalités caractérielles dans sa vie professionnelle, pour éviter que ceux-ci empoisonnent votre existence, sachez reconnaître les signes et adopter le bon comportement.
A quels signes reconnaît-on un collègue impossible ?
Dans un cadre professionnel, une personnalité toxique peut se manifester sous différentes formes. Souvent, il n’est pas évident de détecter les premiers signes ni même de se rendre compte que ce collègue exerce sur nous une emprise négative. Suite à la prise de conscience d'un comportement qui vous paraît inadapté, il convient tout d'abord de poser des mots sur ce comportement.
On peut ainsi être confronté à un collègue trop séducteur. Celui-ci vous adresse plus ou moins régulièrement des compliments trop appuyés voire multiplie les contacts physiques (sans relever du harcèlement sexuel, ils constituent une immixtion dans votre sphère privée). Également, il va vous poser des questions intimes ou vous proposer de se retrouver en dehors du bureau.
Vous avez aussi le collègue agressif. Celui-ci se met en rogne pour un oui ou pour un non, n’hésitant pas à dénigrer votre travail ou à émettre des jugements négatifs sur vous, votre attitude, vos fréquentations, vos rapports avec la hiérarchie… Il remet aussi souvent en question votre légitimité. Le collègue « fourbe » est aussi un classique. Celui-ci navigue en eaux troubles, alternant les compliments et les reproches. Il n’est jamais clair dans ses propos et semble vouloir systématiquement vous plonger dans la confusion. Plutôt intelligent, il paraît jouer un rôle qui devient à la longue particulièrement irritant. Vous avez encore le collègue jaloux. Généralement dépressif, celui-ci s’attache à détruire vos émotions positives par des remarques cassantes ou des remises en question sans que rien ne puisse justifier une telle attitude. Également, il scrute vos moindres faits et gestes pour émettre des opinions négatives.
Comment réagir ?
Le plus important est de ne pas rentrer dans leur jeu. Les personnalités toxiques sont souvent narcissiques et manipulatrices. Dès lors que vous réagissez ou affichez des signes selon lesquels son comportement vous blesse, ce collègue se trouve conforté et va accentuer son comportement inadapté. En conséquence, sachez prendre du recul. Comment ?
D'une façon directe, vous pourrez vous couper des commentaires acerbes ou blessants en enfilant des écouteurs, pour une pause musique relaxante. Vous pouvez aussi avoir recours à une autre astuce genre de catharsis : imaginez votre collègue toxique dans des positions ou des situations délicates : nu au milieu de l’open-space, gaffant devant les directeurs, en tutu rose etc. Le ridicule peut...tuer ! Et cela vous calmer. L’humour est un excellent remède contre les personnalités « déviantes ». Si celui-ci vous adresse une remarque négative, l’ignorer n’est pas toujours la bonne solution. En effet, vous pouvez répliquer par des réponses ironiques qui vont rendre son agressivité complètement hors de propos. Vous pouvez également jouer la carte du stricte contraire : être gentil, agréable, souriant. N’hésitez pas non plus à faire preuve de fermeté en mettant votre collègue face à la réalité de son comportement. Exemple : « Est-ce que tu te sens mieux maintenant que tu as libéré sur moi toute ta négativité, ton stress etc ? »
Garder son sang froid
Lorsque l'attitude de votre collègue agressif montre une volonté d'envenimer la situation, n'intervenez pas sur le champ. Attendez le bon moment. Il est aussi préférable d'avoir une discussion en tête à tête, sans témoin et dans une démarche d'écoute. Cela oblige généralement l'autre à modérer ses propos. Si toutefois vous avez atteint une limite et ne pouvez plus voir votre collègue en face sans enrager, vous pouvez tenter de régler cette situation par écrit. Veillez à bien vous relire et à y mettre les formes. Une solution : avant d'envoyer l'email, enregistrez-le et vérifiez-le le lendemain, à tête reposée. Que ce soit à l'oral ou à l'écrit, lorsque vous vous adressez à votre collègue, votre ton doit être dénué d'agressivité. N'hésitez pas à reformuler les dires de votre interlocuteur pour être sûr d'avoir bien compris et interprété ses paroles. Ayez un discours positif. Tentez dans la mesure du possible de calmer le jeu, de ramener votre collègue sur une meilleure voie. À la fin de votre conversation, remerciez-le de vous avoir accordé de son temps et pris la peine de vous écouter. Notre conseil, quand vous avez atteint une limite est d'en référer à votre hiérarchie et aux Ressources Humaines. Quand vous le faites, préparez bien votre "discours", argumentez, apporter des faits concrets pour ne pas donner l’impression que vous sur-réagissez ou que vous menez une vendetta personnelle.
Source : Autre Presse
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