La Présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf à la tête de la CEDEAO
La 49e conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO, qui s’est tenue à Dakar au Sénégal, a été marquée par la fin de la présidence de Macky Sall, président en exercice depuis un an, avec la désignation de son successeur, Ellen Johnson Sirleaf, chef de l’Etat du Liberia.
La 49e conférence des chefs d’Etat de la Communauté Economique Des Etats Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui s’est tenue à Dakar au Sénégal, a été marquée par la fin du mandat de Macky Sall, président en exercice depuis un an, avec la désignation de son successeur, Ellen Johnson Sirleaf, chef de l’Etat du Liberia. La Présidente du Liberia prend les commandes pour un mandat d’un an.
Il faut souligner qu’Ellen Johnson Sirleaf est la première femme à être nommée présidente de la CEDEAO. Elle a reçu le petit marteau symbolique des mains de Macky Sall. Indiquant sa volonté de travailler sur la sécurité avec une obligation de renforcer la coopération entre les Etats membres, la Prix Nobel de la paix en 2011 a expliqué que ce vote de ses pairs « est un message pour toutes les femmes du continent ».
« Nous devons nous assurer que le terrorisme ne puisse plus gagner du terrain tel que cela a été le cas au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Niger. Nous devons également, à travers un effort collectif et déterminé, nous assurer que Boko Haram soit entièrement défait », a déclaré Ellen Johnson Sirleaf après sa nomination
Pour sa part, Macky Sall est d’avis que « nous devons y faire face en associant tous nos moyens dans une perspective globale à long terme. Il n’y a aucun Etat islamique en Afrique de l’Ouest. Boko Haram reste Boko Haram et l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme et sa folie meurtrière (...). Nous devons travailler encore plus dur en tant qu’Etats membres pour éliminer le terrorisme, renforcer nos capacités en matière de renseignement et renforcer la coordination avec l’Union africaine, les Nations unies et les autres institutions partenaires ».
Rappelant que la priorité était d’assainir les finances de la CEDEAO et que l’argent de l’institution serve avant tout à financer des projets de développement, Ellen Johnson Sirleaf a indiqué que « nous devons mettre en avant nos capacités locales, nous devons être fiers des opportunités de notre communauté ».
Source : malijet.com
Articles similaires
A Voir aussi
Recette
Agenda
Newsletter
Abonnez vous à la newsletter pour recevoir nos articles en exclusivité. C'est gratuit!
Commentaires