Le décès d'un nourrisson d'un mois victime de mutilation génitale féminine (MGF) ravive le débat sur l'excision en Gambie

En Gambie, le décès d'une fillette âgée d'un mois, à la suite d'une mutilation génitale féminine (MGF), provoque un choc national et relance le débat sur cette pratique profondément ancrée dans les traditions.
La police de Wellingara a annoncé l'ouverture d'une enquête après la mort d'une petite fille d'un mois, des suites d'une excision. Selon la police, l'enfant a été excisé dans le village de Wellingara avant de souffrir de graves hémorragies.
Transportée en urgence à l'hôpital maternel et infantile de Bundung, elle a été déclarée morte à son arrivée. Une enquête interne de l'hôpital a confirmé qu'elle avait été mutilée. Une autopsie est en cours pour déterminer si l'intervention est la cause directe du décès.
Des organisations de défense des droits humains dénoncent un « crime » et réclament justice. L'ONG Women In Leadership and Liberation (WILL) accuse les autorités de ne pas protéger les enfants.
« La culture n'est pas une excuse, la tradition n'est pas un bouclier ; il s'agit de violence, pure et simple », écrit-elle dans un communiqué, appelant à une enquête approfondie et à la poursuite des responsables.
Sa fondatrice, Fatou Baldeh, affirme à la BBC que de plus en plus de nourrissons sont soumis à l'excision en Gambie :
« Les parents pensent que les bébés guérissent plus vite, et que pratiquer l'excision, très tôt, permet de la dissimuler, pour échapper à la loi. »
Le député Abdoulie Ceesay, élu de Kombo North — la circonscription où s'est produit le drame — appelle à transformer cette tragédie en moment de rupture :
« La perte de cet enfant ne doit pas être oubliée. Qu'elle soit un tournant pour réaffirmer notre engagement à protéger chaque enfant. »..lire la suite de l'article sur BBC
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