Le Bénin à l'heure du vaudou, les Vodun Days

Le Pays célèbre la deuxième édition des Vodun Days, l'emblématique festival annuel qui met en lumière le riche patrimoine culturel et spirituel du pays. L'événement, devenu un pèlerinage culturel, draine chaque année, des touristes de tous les continents. Il se déroule à Ouidah, ville historique considérée comme le berceau du culte Vodun.

Ici se dresse, majestueuse, l'Arène de Ouidah, un édifice de plusieurs compartiments, avec une tribune officielle, des places assises et un espace de retransmission, qui va accueillir désormais toute sorte de spectacle.

Mais, au cœur de la cité, sont déjà lancées les animations des places et des couvents ainsi que de nombreuses activités qui captivent les milliers de touristes qui ont pris d'assaut la ville de Ouidah.

Mettre fin aux clichés

La particularité cette année, c’est que les temples et couvents seront réellement ouverts et accessibles aux pèlerins. Pour Akpo Comlan Amangnibo, dignitaire vodun, cela aura l'avantage de déconstruire les clichés négatifs qui collent à cette culture.

"C'est avec le vodun que nos aïeux faisaient tout, parce qu'il n'y avait pas d'hôpital, il n'y avait rien. Si quelque chose arrive à quelqu'un, on consulte le Fâ qui indique quel vodun il faut aller voir pour que la personne soit rétablie, et la personne guérit. Donc il n'y a aucun mal dans le vodun. Il y en a même parmi les vodun qui jugent, qui n'aiment pas l'injustice. Vodun, c'est un esprit."

C'est justement pour cela que le programme des 72 heures du festival a également prévu, en dehors des manifestations culturelles, des séances de présentation de la théologie du vodun.

"Le Vodun étant une philosophie, une spiritualité et une religion, il faut que l'on puisse expliquer, présenter la théologie qui génère le vodun. Ensuite, il y aura la consultation du Bénin Tô Fâ 2025, c'est-à-dire les énergies qui vont gouverner les activités pendant toute l'année 2025", estime Cakpo Mahugnon président du comité des rites...lire la suite de l'article sur dw.com