Côte d'Ivoire : La Coalition nationale des femmes de Côte d'Ivoire restitue ses travaux après deux mois de projet
La Coalition nationale des femmes de Côte d'Ivoire (Cnfci) a restitué ses travaux de causeries communautaires avec des femmes de 8 localités (Yamoussoukro, Toumodi, Mbatto, Bangolo, Bongouanou, Dabou, Daoukro et Sakassou). C’était à l’occasion d’une conférence de presse tenue le mercredi 30 décembre dernier à Cocody.
Le Réseau Ouest-Africain pour l'Édification de la paix (WANEP), en collaboration avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) avait mis en oeuvre un projet de deux mois dans le cadre de son Programme Afrique. Ce projet de deux mois, qui avait pour thème « Bâtir une Approche Inclusive de Relance post Covid-19, de Sortie de Crise et de Réformes de la Gouvernance au Sahel » a pris fin le 31 décembre 2020.
Pour Mylène Soro, coordinatrice nationale du Wanep Ci, l'objectif principal de ce projet est de renforcer les systèmes et les structures qui autonomisent les femmes aux niveaux local et national en tant que parties prenantes essentielles de la gouvernance et des transitions politiques au Mali, en Côte d'Ivoire, au Niger et au Burkina Faso.
Intervenant, Mme Bossou Bintou Coulibaly, coordinatrice de la Coalition nationale des femmes de Côte d'Ivoire, a expliqué que la CNFCI a organisé des causeries communautaires dans 8 localités ayant souffert des mouvements sociaux lors de l'élection présidentielle de 2020. Au total, au moins 240 femmes ont été écoutées et au moins 250 familles assistées.
Plusieurs recommandations ont été faites. La Cnfci a plaidé pour un appui financier aux femmes commerçantes ainsi qu'aux coopératives féminines génératrices de revenus, pour le redémarrage de leurs activités. Elle recommandeégalement l'apport d'une aide aux orphelins de la crise postélectorale. La mise en place d’un fonds de solidarité pour financer les actions des femmes en faveur de la paix a été évoquée.
La Coalition souhaite par ailleurs l’instauration des rencontres entre les femmes et les populations afin de briser le mur de méfiance. À ce propos, elle a préconisé d’élaborer un code de bonne conduite dans les marchés afin de réduire les conflits, et d’occuper les jeunes pour les maintenir loin des entrepreneurs de violence, de sensibiliser les hommes sur le rôle des femmes dans la gestion de leurs communautés.
Florence Bayala
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