Violences sexuelles liées aux conflits (VSC) : la Côte d’Ivoire sortie de la liste de la honte
La Côte d’Ivoire avait été inscrite sur la liste des forces armées impliquées dans le cas de violences sexuelles liées aux conflits (VSC) à la fin de la crise postélectorale. Elle a finalement obtenu son retrait de cette liste dite de la honte le 15 mai 2017.
Ce retrait n’est pas sans engagement. En effet, conformément aux exigences du MARA (arrangement normalisé de suivi, d’analyse et de communication de l’information) ; structure spécialisée de l’ONU pour la surveillance des VSC dans les pays en conflit armé, la CI s’est engagée au respect de certaines recommandations à savoir, juger les auteurs de VSC, veiller à ce que les mesures d’amnistie ne s’appliquent pas aux crimes de VSC ou tout autre crime contre l’humanité, mettre des ressources nécessaires à la mise en place du plan d’action du comité national de lutte contre les VSC et à l’élaboration d’un dispositif national d’alerte rapide, tel que prescrit dans le dernier rapport des Nations-Unis.
En 2012 si l’on imputait à crime 478 cas de VSC au pays, en 2017 aucun cas, ni tentative n’avait alors été signalée, grâce aux efforts du gouvernement. Lesquels ont essentiellement sanctionné la révision du code de conduite militaire et de nombreuses sessions de sensibilisation et des formations à l’intention des militaires et autres ‘’agresseurs’’.
Le gouvernement ivoirien se voit ainsi félicité par l’organisation des nations pour ses efforts en faveur de la préservation des droits humains
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Atelier de formation des journalistes et blogueurs sur les Violences Sexuelles organisé par le PNUD
Florence Bayala
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