Une Chinoise naturalisée malienne en lice pour les législatives au Mali
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Publié le 12 Nov 2013 | Vue 5577 fois
Une Chinoise naturalisée malienne, Yu Hong Wei dite Astan Coulibaly, est candidate aux élections législatives du 24 novembre au Mali, a appris l'AFP lundi auprès de son entourage. De mémoire de Maliens, elle est la première personne originaire d'Asie et non métissée à participer à un scrutin au Mali.
Mme Coulibaly est en lice avec six autres candidats pour une alliance de trois partis (Modec-CAP-Sadi) dans la circonscription électorale de Ségou, ville située à plus de 230 km de Bamako, selon la liste définitive des candidats aux législatives publiée le 31 octobre par la Cour constitutionnelle.
Le Modec-CAP-Sadi (Mouvement pour un destin commun/Convergence d'action pour le peuple/Solidarité africaine pour la démocratie et l'intégration) est une alliance de trois partis surnommée "Ségou Kanou" ("L'amour de Ségou" en langue nationale bambara).
Elle-même n'avait pu être jointe lundi par l'AFP pour des commentaires sur sa candidature, étant en campagne "en brousse" selon Amadou Thiam, un des six autres candidats de la liste sur laquelle figure Astan Coulibaly, que certains de ses alliés politiques saluent comme un exemple d'intégration et un atout pour leur campagne.
"Nous pensons que c'est un atout pour nous. Elle est indépendante au départ mais elle s'est associée au Modec pour pouvoir être sur la liste. A l'heure où je vous parle, elle et les autres sont en campagne dans les coins de brousse" de la région de Ségou, a déclaré à l'AFP M. Thiam.
Selon lui la candidate Astan Coulibaly, dont l'âge exact n'est pas connu, est mariée à un Malien avec lequel elle a deux enfants. La famille réside à Ségou, ville dans laquelle Mme Coulibaly vit depuis près de 30 ans et où elle est pharmacienne, d'après M. Thiam.
"Elle n'est pas de notre parti, mais nous trouvons cela (la candidature de Yu Hon Wei/Astan Coulibaly) formidable!", a déclaré de son côté Nouhoum Keïta, un responsable du parti Sadi à Bamako.
"Nous sommes un pays très ouvert, qui a des valeurs. Et puis, elle est là depuis des années. Au moment où d'autres nations chassent les étrangers, nous, au Mali nous saluons un exemple d'intégration réussie. Il faut que les peuples soient ensemble. Nous ne connaissons qu'une seule race: la race humaine", a ajouté M. Keïta.
Le fils de l'actuel président malien Ibrahim Boubacar Keïta, Karim Keïta, est également candidats aux législatives. Il se présente dans une commune de Bamako, sur une liste de la formation de son père et d'un deuxième parti.
Au total, selon une source au ministère de l'Administration territoriale, 1.087 candidats sont en compétition pour les législatives du 24 novembre, qui permettront de renouveler les 147 sièges de députés de l'Assemblée nationale malienne.
Le Modec-CAP-Sadi (Mouvement pour un destin commun/Convergence d'action pour le peuple/Solidarité africaine pour la démocratie et l'intégration) est une alliance de trois partis surnommée "Ségou Kanou" ("L'amour de Ségou" en langue nationale bambara).
Elle-même n'avait pu être jointe lundi par l'AFP pour des commentaires sur sa candidature, étant en campagne "en brousse" selon Amadou Thiam, un des six autres candidats de la liste sur laquelle figure Astan Coulibaly, que certains de ses alliés politiques saluent comme un exemple d'intégration et un atout pour leur campagne.
"Nous pensons que c'est un atout pour nous. Elle est indépendante au départ mais elle s'est associée au Modec pour pouvoir être sur la liste. A l'heure où je vous parle, elle et les autres sont en campagne dans les coins de brousse" de la région de Ségou, a déclaré à l'AFP M. Thiam.
Selon lui la candidate Astan Coulibaly, dont l'âge exact n'est pas connu, est mariée à un Malien avec lequel elle a deux enfants. La famille réside à Ségou, ville dans laquelle Mme Coulibaly vit depuis près de 30 ans et où elle est pharmacienne, d'après M. Thiam.
"Elle n'est pas de notre parti, mais nous trouvons cela (la candidature de Yu Hon Wei/Astan Coulibaly) formidable!", a déclaré de son côté Nouhoum Keïta, un responsable du parti Sadi à Bamako.
"Nous sommes un pays très ouvert, qui a des valeurs. Et puis, elle est là depuis des années. Au moment où d'autres nations chassent les étrangers, nous, au Mali nous saluons un exemple d'intégration réussie. Il faut que les peuples soient ensemble. Nous ne connaissons qu'une seule race: la race humaine", a ajouté M. Keïta.
Le fils de l'actuel président malien Ibrahim Boubacar Keïta, Karim Keïta, est également candidats aux législatives. Il se présente dans une commune de Bamako, sur une liste de la formation de son père et d'un deuxième parti.
Au total, selon une source au ministère de l'Administration territoriale, 1.087 candidats sont en compétition pour les législatives du 24 novembre, qui permettront de renouveler les 147 sièges de députés de l'Assemblée nationale malienne.
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