Quand la virginité glorifie la famille chez les Peuls du Diéry
Il existe chez nos parents peulh du Diéry, éleveurs de bétail, une vieille coutume. La tradition est telle qu’une jeune fille censée gouter aux délices de la vie à deux qu’est le mariage, se confronte à l’honneur ou au déshonneur en fonction de sa virginité. Pour ce faire, la veille de la nuit de noce, un bœuf et une chèvre sont attachés devant la chambre de la jeune fille.
Si le réveil est porteur de bonne nouvelle, comme quoi la charmante nouvelle mariée était vierge et qu’il s’avère que son mari est fier d’elle, l’on égorge le bœuf et une fête monumentale est organisée en son honneur ou toute la communauté présente est conviée.
Par contre, s’il s’avère que c’est le contraire l’on détache les deux animaux en les promenant devant toute les chambres des dames en signe de mécontentement. Les bêtes ne sont pas égorgées et il n’y a pas non plus de fêtes annonçant la virginité de la nouvelle mariée.
Cette vieille tradition vise tout simplement à honorer toutes les filles qui se sont abstenu jusqu’au jour tant attendu qu’est le mariage et à faire des filles ne l’ayant pas une risée jusqu’à la fin de la première semaine de mariage. Cette coutume a donc le don pour nos amis peulh du Diéry de faire de sorte que les jeunes filles s’abstiennent jusqu’au mariage pour ne pas être un symbole de déshonneur pour la famille, le mari, les amis, ou simplement la communauté toute entière.
Source : autre presse
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