Cancers hématologiques : être enceinte lors du diagnostic ne diminue pas les chances de survie

La première étude du réseau français Hemapreg montre en revanche qu’il existe un risque plus élevé de complications obstétricales (prématurité) et maternelles (thromboembolies, transfusions, infections, etc.).

Quels sont les risques associés à une grossesse lors du diagnostic d’une hémopathie maligne ? Le réseau Hemapreg apporte des réponses à ces situations complexes et rares dans une première étude publiée dans The Lancet Haematology. À la préoccupation majeure des patientes de savoir si la grossesse diminue leurs chances de survie, les chercheurs se veulent rassurants : être enceinte au moment du diagnostic n’impacte pas négativement la probabilité de survie à long terme. Cependant, les femmes font face à un risque accru de complications, qui renforcent « la prise en charge multidisciplinaire dans des centres hautement spécialisés », écrivent-ils dans un communiqué.

Pour cette première étude, le réseau s’est basé sur une cohorte nationale issue du système national des données de santé (SNDS) constituée de 413 patientes ayant présenté une hémopathie maligne en cours de grossesse et de 953 dans l’année qui a suivi entre 2012 et 2022. Les hémopathies les plus fréquentes étaient les lymphomes de Hodgkin (39,5 %), les leucémies aiguës (21,6 %) et les lymphomes B agressifs (11,6 %). LIRE PLUS SUR lequotidiendumedecin.fr