Durant la grossesse, l'automédication a ses limites
L'automédication est un phénomène de plus en plus courant ; même durant la grossesse, certaines femmes continuent de se soigner elle-même. Pour une pratique sans risque, quelques limites sont à connaitre.
La grande majorité des médicaments pris par la future maman sont transmis à l'embryon ou au fœtus via le placenta. Or, certaines substances peuvent être nuisibles à leur développement. « Des médicaments extrêmement banals comme l'ibuprofène et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont contre-indiqués pendant la grossesse, particulièrement au troisième trimestre, et peuvent être à l'origine d'accidents graves pour l'enfant à naître », précise Nicolas Dutriaux, sage-femme. Aussi, durant la grossesse, la prudence est de mise : on limite au maximum l'automédication et l'on consulte son médecin ou sa sage-femme pour tout trouble, aussi anodin semble-t-il. « D'autant que certains symptômes communs, type maux de tête, peuvent être le signe d'un début de complication, comme l'apparition d'une hypertension artérielle », ajoute le spécialiste. En cas d'achat de médicament sans prescription (allopathie mais aussi phytothérapie et homéopathie), on demande conseil à son pharmacien, interlocuteur de choix en matière d'automédication.
Pourquoi faire attention aussi en cas d'allaitement ?
Lors de l'allaitement, la plupart des médicaments peuvent être retrouvés dans le lait maternel. La majorité d'entre eux le seront à des doses extrêmement faibles et ne contre-indiqueront pas l'allaitement, mais, par précaution, il convient, de manière générale, d'éviter toute automédication tant que l'on allaite.
Source : topsante.com
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