Les caprices des enfants pendant le repas, que faire?
Votre enfant refuse les aliments que vous lui proposez. Il crie, se met en colère et les repas deviennent un véritable enfer ? Quelques conseils pour mettre fin à ses caprices et retrouver la sérénité à table.
La différence entre caprice à table et néophobie alimentaire
La néophobie alimentaire se manifeste par le refus de tous les aliments nouveaux. L’enfant peut se mettre à pleurer car il est effrayé devant les aliments qu’il ne connaît pas. Le caprice est quant à lui bien différent. L’enfant use de tous les moyens qu’il a en sa possession pour faire plier ses parents. Une lutte de pouvoir s’instaure, l’enfant peut se mettre en colère, crier, trépigner voire même jeter les plats proposés.
L’âge des caprices
Pour le docteur Solsona, tout dépend de la maturité des enfants. Un bébé ne fait pas de caprice. S’il refuse son biberon c’est que quelque chose ne va pas. Il faut donc consulter un pédiatre. C’est lorsque l’enfant s’individualise en tant que personne, qu’il prend conscience qu’il est un être à part entière et qu’il dispose d’un certain pouvoir sur ses parents qu’il peut faire des caprices. S’il n’y a pas vraiment d’âge, on peut tout de même dire que c’est au moment de la phase d’opposition, vers 2 ans, que l’enfant peut devenir capricieux.
Les repas, un moment propice aux caprices
Les parents ont pour la plupart à cœur que leur enfant se nourrisse bien. Hors de question donc qu’il sorte de table sans avoir mangé. Certains enfants qui ont bien compris cela vont en jouer et faire des caprices afin d’avoir ce qu’ils veulent. Ils sentent que les parents céderont facilement car la question de l’alimentation les touche particulièrement. D’autres situations peuvent faire l’objet de caprices comme le coucher/sommeil par exemple.
Les astuces pour mettre fin aux caprices à table
L’essentiel est de ne pas entrer dans le conflit, de rester calme, de ne pas céder et d’adopter une « neutralité bienveillante », comme le préconise le docteur Solsona. Sans le gronder, on peut ainsi dire à l’enfant : « Si tu ne veux pas manger, ce n’est pas grave mais tu ne dois pas perturber le repas familial. » Et s’il continue, on peut lui expliquer que pendant un certain temps, il ne prendra plus ses repas avec le reste de la famille et que l’on réessaiera dans une semaine car on a très envie de l’avoir avec nous à table. Si l’enfant continue à faire des caprices, on recommence à lui redonner ses repas sans les autres membres de la famille. Il est important de garder le cap et de définir des règles claires permettant à l’enfant d’avoir des repères, de savoir ce qu’il peut et ne peut pas faire.
Si pendant un repas, l’enfant devient un véritable petit tyran, le docteur Solsona conseille de l’isoler un moment dans sa chambre. Elle rappelle aux parents qu’il faut savoir accepter que l’enfant ne mange pas. Il mangera mieux au repas suivant. Les deux parents doivent également être solidaires, se soutenir mutuellement et suivre la même ligne de conduite devant leur enfant capricieux.
A quel moment consulter un médecin ?
Dès que les parents en ressentent le besoin, qu’ils n’arrivent plus à gérer la situation, qu’ils s’emportent ou cèdent, ils ne doivent pas hésiter à se tourner vers un professionnel de santé. Celui-ci pourra les conseiller sur l’attitude à adopter face à leur enfant capricieux. Il saura également les rassurer et leur dire que rien de grave ne se passera si l’enfant saute quelques repas. Le docteur Solsona conseille de venir en consultation avec l’enfant pour l’impliquer et pour qu’il comprenne bien que son comportement n’est pas acceptable.
Source : infobebes.com
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