Les enfants victimes de l'épidémie de mpox

Les enfants de l'est de la République démocratique du Congo sont les plus touchés par l'épidémie actuelle de variole, qui a été déclarée urgence de santé publique de portée internationale par l'Organisation mondiale de la santé. Le pays compte la quasi-totalité des cas enregistrés cette année et plus de 450 décès.

« Cela a commencé par une petite tache enflammée. La mère l'a pressé et un écoulement aqueux s'en est échappé. Puis une autre s'est développée, et après une courte période, il y en avait sur tout le corps », raconte Alain Matabaro, décrivant comment la variole s'est développée chez son fils Amani, âgé de six ans.

Il a commencé à se rétablir après quatre jours de traitement dans une clinique de Munigi, près de la grande ville de Goma, dans l'est du Congo.

Selon le docteur Pierre-Olivier Ngadjole, qui travaille pour l'organisation caritative Medair, environ 75 % des cas examinés par les médecins ont moins de 10 ans.

Les jeunes semblent être particulièrement touchés par l'épidémie de variole en raison de leur système immunitaire moins développé.

Le Dr Ngadjole incrimine également la surpopulation d'un camp situé à proximité et destiné aux personnes contraintes de quitter leur foyer en raison du conflit qui sévit dans la région. La variole se transmet notamment par contact très étroit et les enfants « jouent toujours ensemble. Ils ne se soucient pas vraiment de la distance sociale », explique-t-il à la BBC.

« On peut également voir dans les foyers qu'ils passent même la nuit dans le même lit. On peut trouver trois, quatre, cinq enfants. La transmission est présente au quotidien »...lire la suite de l'article sur BBC