Les 6 causes d`infertilité chez la femme

Les médecins parlent d'infertilité lorsqu'un couple ne parvient pas à faire un enfant au bout de 12 à 18 mois, malgré des rapports réguliers et en l'absence de contraception. Au-delà de ce délai, le médecin va rechercher la ou les causes possibles. Voici les 6 causes d'infertilité les plus fréquentes.

1. L'horloge biologique

On a tendance à l'oublier mais le principal facteur qui limite la fertilité reste l'âge maternel. Selon les experts, les femmes qui veulent faire un enfant doivent songer à la maternité avant 35 ans si elles ne veulent pas connaître les affres de l'infertilité.

Le nombre d'ovules dont nous disposons à la naissance (nos réserves ovariennes) chute à un rythme beaucoup plus rapidement qu'on ne le croit : la fertilité des femmes est à son maximum à 20 ans, à 30 ans, une femme ne dispose plus que de 12% de ses ovules... et n'en a plus que 3% à l'âge de 40 ans.

2. Les troubles ovariens

Les causes les plus fréquentes d'infertilité féminine sont l'absence d'ovulation (on parle alors d'anovulation) ou les troubles d'ovulation (dysovulation). Ces troubles d'origine ovarienne se traduisent par l'absence de production d'ovocytes fécondables. Le médecin évoque souvent ce diagnostic devant des règles absentes ou irrégulières.

Cela peut être dû au :

- Syndrome des ovaires polykystiques , qui touche entre 5 et 10% des femmes en âge de procréer et se caractérise par le développement de multiples kystes sur les ovaires, provoquant une irrégularité des cycles.

- L'insuffisance ovarienne  qui touche 1% des femmes et se caractérise par une absence totale d'ovulation, le plus souvent définitive

3. Les troubles hormonaux

La prolactine est une hormone sécrétée par l'hypophyse (située à la base du cerveau) et qui est censée s'élever durant la grossesse pour participer au développement de la glande mammaire. Mais lorsqu'il y a excès de prolactine en dehors de la grossesse (on parle alors d'hyperprolactinémie), cela engendre une baisse de la fertilité par dysovulation. Les cycles s'espacent tous les deux mois ou s'arrêtent purement et simplement. La prise de certains médicaments (neuroleptiques, morphine, oestrogènes) est souvent responsable de ce trouble hormonal. Mais il peut aussi être dû à certaines maladies comme l'insuffisance rénale chronique , l'hypothyroïdie ou un adénome hypophysaire (tumeur de l'hypophyse).

4. L'endométriose

L'endométriose touche au moins une femme sur 7 en âge de procréer. Cette maladie invalidante est caractérisée par la présence anormale d'endomètre (la muqueuse utérine) dans les ovaires, les trompes et à l'extérieur de la cavité utérine. Outre les douleurs que cela provoque à chaque cycle, l'endométriose provoque une infertilité chez 30 à 40% des femmes qui en souffrent.

5. Les anomalies morphologiques

- La cavité utérine étant le lieu d'implantation de l'embryon, lorsque l'utérus présente une malformation (cloison utérine, synéchie ou brides cicatricielles), cela peut gêner cette implantation.

- Une anomalie du col utérin (due à une infection ou à un traitement antérieur de lésions du col de l'utérus) peut aussi empêcher la sécrétion de glaire cervicale alors que c'est elle qui a le pouvoir de "booster" les spermatozoïdes en leur fournissant l'énergie nécessaire pour aller jusqu'à l'ovule.

- Un fibrome de l'utérus (également appelé myome) peut aussi gêner l'implantation d'un éventuel embryon.

6. Les infections sexuellement transmissibles

Certaines IST qui ne sont pas traitées suffisamment tôt, en particulier les infections à Chlamydia , peuvent laisser des traces sur les trompes ou provoquer une endométrite (infection de la paroi utérine) et empêcher la bonne implantation d'un embryon.

 

Source: marcheuse.com