Pour qui et pourquoi avoir recours à la fécondation in vitro (FIV)?

La fécondation in vitro (FIV) est une technique de procréation médicalement assistée et de transfert d'embryon . En 2007-2008, 2 % environ des bébés des pays riches sont issus de la fécondation in vitro, imaginée et mise au point dans les années 1970 et opérationnelle à partir des années 1980.

Qui peut avoir recours à la fécondation in vitro ? 

Lorsqu’un couple ne réussit pas à concevoir un enfant, la première étape consiste à consulter un médecin qui pourra évaluer la fertilité de l’homme et de la femme. Après une évaluation de l’état de santé et un examen physique, une série de tests diagnostiques peuvent être effectués.

Généralement, d’autres méthodes non invasives sont d’abord expérimentées chez le couple, par exemple la prise de médicaments pour stimuler la production d’ovules ou l’insémination artificielle (une technique au cours de laquelle le sperme est injecté directement dans l’utérus).

Occasionnellement, la fécondation in vitro est proposée comme premier choix pour les femmes de plus de 40 ans souffrant d’infertilité.

Depuis, les indications de la FIV se sont élargies à l’endométriose, une affection caractérisée par la présence anormale de muqueuse utérine au niveau des ovaires, aux infertilités qui ne s'expliquent pas lorsque les autres techniques (stimulation ovarienne, insémination artificielle) ont échoué, ainsi qu’aux stérilités d’origine masculine.

Quand recourir à une fécondation in vitro ?

La question de la FIV arrive souvent après un parcours déjà long, deux ans en moyenne, pour tenter de concevoir un bébé. Pour écarter toute cause anatomique empêchant une fécondation (malformation des trompes, de l’utérus…), gynécologues et médecins conseillent aux couples d’effectuer un bilan préalable. D’autres facteurs, comme un sperme de mauvaise qualité, une faible production de spermatozoïdes, des anomalies de l’ovulation, l’âge du couple… peuvent aussi rentrer en jeu.

 

Yolande Jakin