Elle fait venir sa nièce de 16 ans en Espagne pour l’aider…Son mari viole la gamine tous les deux jours
A. Diouf avait écopé d’une peine de 10 ans de prison ferme en première instance. Le juge des flagrants délits de Dakar l’avait reconnu coupable de viols par une personne ayant autorité sur la victime.
Les espoirs de A. Diouf de retrouver sa famille et de retourner à ses activités risquent de s’effriter. Car, après une condamnation ferme de 10 ans de prison, il a interjeté appel dans l’espoir de voir sa peine réduite ou infirmée. L’affaire de viol par une personne ayant autorité sur la victime a donc été jugée, hier, par la Cour d’appel de Dakar. Et les réquisitions de l’avocat général n’ont pas été à la faveur du sieur Diouf. Le maître des poursuites a tout simplement demandé une confirmation de la peine de 10 ans.
Immigré établi en Espagne avec sa famille, A. Diouf a fait face à la Cour d’appel de Dakar pour être jugé à nouveau. Sa victime n’est autre que la nièce de sa femme. Les faits en question ont eu lieu en Espagne. La tante de la victime, épouse du condamné, avait décidé d’amener sa nièce auprès d’elle en Espagne pour que cette dernière l’aide dans la garde des ses enfants. Et compte tenu de ses horaires de travail trop contraignants, la dame M. Cissé ne passait pas beaucoup de temps chez elle. Une absence mise à profit par le M. Diouf pour abuser de A. A. Ndiaye âgée de 16 ans.
Racontant sa mésaventure, la jeune fille informe être arrivée en Espagne le 25 avril 2013. «Ma tante m’avait amenée pour que je l’aide dans la garde de ses enfants. Elle m’avait fait tous les papiers qu’il faut pour mon adoption. À mon arrivée, son mari me proposait des relations sexuelles. Il m’avait dit que si j’acceptais, il allait m’acheter plein de choses. Mais je refusais toujours. Il attendait toujours l’absence de ma tante pour abuser de moi. Parfois, il laissait ma tante dans sa chambre, en pleine nuit, pour venir me trouver dans la mienne. Il me demandait de lui faire des massages. Il prétextait avoir une maladie qui l’oblige à coucher avec moi à chaque fois que ma tante était au travail», narre-t-elle.
«Plus le temps passait, plus il me violait. Et à la fin, c’était tous les deux jours. Je savais que si je l’avais dit à ma tante, elle n’allait pas me croire. J’ai alors écrit une lettre dans laquelle j’ai mis tout ce que le mari de ma tante m’a fait. Quand ma tante l’a lue, elle a convoqué une réunion familiale et m’a demandé de ne plus m’approcher de son mari, de ne plus lui faire de massage, même si c’est lui qui me le demande. Il n’a pas pour autant arrêté de me violer. C’est moi-même qui lui ai dit que je voulais rentrer au Sénégal. Une fois au bercail, j’ai tout raconté à ma famille», confie la victime.
Selon la partie civile, la famille du prévenu a même tenté d’étouffer l’affaire.
Quant à la défense, elle reste dans les dénégations. L’attitude que le parquet avait trouvée suspecte, c’est que le prévenu avait disparu quand le problème a éclaté. Il a aussi tenté de retourner en Espagne en catimini. Il a fallu même une opposition de sortie pour qu’il soit arrêté. La Cour videra l’affaire le 9 mai prochain.
xibaaru
Photo d'illustration
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