A la découverte de cette ville mythique ivoirienne : Boundiali

Boundiali est le chef-lieu du département de Boundiali, dans la région de la Bagoué. La ville est située entre Korhogo et Kouto à l'est, Madinani à l'ouest, Séguéla et Mankono au sud et Tingréla et Minignan au nord. Ses habitants, dont le nombre est estimé à presque 92 792 en 2021, sont appelés les « Boundialikas ». selon le site fr.wikipedia.org

Comment a été fondé Boundiali?

Selon les anciens, le fondateur du village de Pindiali ou Pidiali, était un chasseur du nom de NAMBAGA GANON. Ce dernier serait originaire du village de Tchoro, dans la Sous Préfecture actuelle de KOUTO.

Il aurait d’abord demandé l’hospitalité à un certain NOUROU HOUELE, chef du village de Mohouele dans le canton Kassemble. Mais plutôt que de garder son hôte dans le village, Nourou Houele, chasseur lui-même, l’installa dans le village de Nyanion. Nambaga Ganon vécut la pendant de nombreuses années, puis quitta Nyanion et alla s’installer au pied d’une montagne où il fonda un village dont il devint le chef. Un heureux hasard aurait fait qu’il découvrit un tambour fraichement fabrique et qui séchait au soleil au pied d’une des collines. Pindiali ou « Tambour sèche » aurait donne par déformation, BOUNDIALI. Comme le relate le site rezoivoire.net

Quand partir à Boundiali ?

La meilleure période pour se rendre à Boundiali est février, mars, avril. Au contraire, il est déconseillé de visiter Boundiali en juin, août pour des raisons strictement climatiques (ensoleillement et températures notamment).

Les montagnes jumelles de Boundiali

Deux « montagnes » (terme effectivement utilisé par la population locale) entourent la ville de Boundiali. Elles sont d'origine volcanique et constituent le résultat géologique de la dorsale guinéenne, ligne de montagnes qui culmine au mont Nimba à 1 752 m3. L'une d'elles abrite des grottes qui étaient utilisées jadis comme refuge en cas d'invasion, selon la tradition orale locale rapportée par les griots sénoufos.

La faune

L’on trouve à Boundiali une faune riche et variée. La rivière Bagoué abrite quelques hippopotames. Dans la région, on croise de nombreux babouins, des Cercopithèques, des civettes, des phacochères, des potamochères, des hylochères, des perdrix et des francolins, des bubales ainsi que des antilopes, essentiellement des cobes de Buffon, des guib harnachés et des céphalophes. Les forêts abritent des panthères que, nécessité faisant loi, les villageois abattent parfois, bien que la chasse soit interdite sur tout le territoire du pays depuis 1974. On y trouve également beaucoup d'agoutis dont la chair est très appréciée, des boas, des pythons et les Gekkos. Dans la région vivent des corbeaux, des aigles, des éperviers et de nombreux hérons garde-bœufs, ici appelés « pic-bœufs », ainsi que les calaos désignés par le terme local de Sèdjèn par les sénoufos qui les considèrent comme des animaux fétiches et les vénèrent de multiples façons.