L’entrepreneure immigrante qui vient en aide aux immigrantes
Ils sont partis d’Europe, du continent africain, d’Amérique du Sud ou d’Asie pour venir se tailler, avec courage, une vie au Canada. Il leur a fallu apprendre une nouvelle langue et apprivoiser une nouvelle culture. Chaque lundi, Le Nouvelliste vous présente l’histoire de Betzayda, de Thomas, de Zhi Qiang, de Maad, et d’autres nouveaux arrivants qui ont choisi la Mauricie pour se faire de nouvelles racines en apportant avec eux toute la richesse de leur culture. Voici l’histoire de leur remarquable détermination.
Une femme africaine, immigrée en 2007 au Canada, a permis à de nombreuses femmes de son continent devenues citoyennes de la Mauricie de se rassembler pour améliorer leur intégration socioprofessionnelle et développer de la confiance en elles dans leur projet respectif d’entrepreneuriat.
Cette femme, c’est Elvire Toffa qui s’est fait connaître à Trois-Rivières grâce à son entreprise, Casafriq sur la rue des Forges, qui a ensuite fermé ses portes dans la foulée des travaux de rénovation de la salle J.-A.-Thompson en 2018.
Elvire Toffa est une entrepreneure dans l’âme. Originaire de la Côte d’Ivoire avec la double nationalité du Bénin et maintenant la triple nationalité canadienne, elle est la huitième d’une famille de dix enfants, dont huit filles et deux garçons.
Titulaire d’un diplôme en informatique de gestion obtenu das son pays, Elvire Toffa s’était beaucoup impliquée aussi dans des œuvres humanitaires et coopératives que dirigeaient là-bas les Ursulines.
Avec ses sœurs, elle avait démarré une entreprise en événementiel.
À son arrivée au Québec, en 2007, Elvire Toffa a suivi des formations en communication sociale à l’UQTR. Sa grande force, en effet, c’est l’écriture et la communication.
L’idée de démarrer une boutique lui est venue tout naturellement après son arrivée au Québec, un projet qu’elle ne pouvait toutefois pas réaliser avec ses sœurs cette fois, évidemment. Elle a donc invité des femmes africaines à venir travailler chez elle. Cette boutique, Casafriq, qu’elle appelait aussi la Case à Elvire, ouvre donc ses portes sur la rue Sainte-Madeleine. Très vite toutefois, Mme Toffa veut se rapprocher du centre-ville, puisque la plupart des clientes qu’elle cible n’ont en effet pas de voiture. Elle s’installe donc sur la rue des Forges. Lire plus sur lenouvelliste.ca
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