Maguelone Biau, une femme ambitieuse à la conquête de l’Afrique !
Seule fille au milieu d’une fratrie de cinq, Maguelone est une aventurière passionnée, toujours en quête de découverte ! Originaire du Sud de la France, la jeune femme travaille depuis plus de 5 ans en Afrique, et est depuis un peu moins d’un an General Manager de Glovo en Côte d’Ivoire.
Pourquoi avoir choisi de travailler hors de France ?
Mes parents étaient maison d’accueil pour les étrangers qui venaient faire un stage, étudier ou travailler pour quelque temps en France, à Montpellier. J’ai rapidement ouvert mes yeux aux dimensions du monde, en étant perpétuellement en contact avec des personnes de tout horizon. C’est à cette époque que mon goût pour les autres et mon envie de parcourir le monde à la découverte d’autres cultures, sont nés ! Ainsi, à la fin de mon cycle secondaire, j’ai choisi de quitter ma région et mon pays, pour poser mes valises en Afrique. Ce continent m’a toujours attiré, sûrement pour l’image dynamique, chaleureuse et ambitieuse qu’il dégageait ! C’était une évidence dans le hasard… Un coup de cœur instantané que je n’ai jamais regretté après plus de cinq années. La magie est toujours là !
Qu’avez-vous fait jusqu’ici ?
M’étant spécialisé dans les entreprises sociales lors de mes études, j’ai débuté en Ouganda pour un social business dans les énergies renouvelables. Subjuguée par “La perle de l’Afrique”, j’ai toujours gardé un lien avec ce pays où je me rends régulièrement.
J’ai ensuite rejoint la Teranga sénégalaise, où heureusement pour Enko Education, réseau d’écoles internationales que je lançais au Sénégal, mon succès dans ce projet était plus important que mes progrès en Wolof. Malgré un fort investissement, je parle ‘Tuti rek’ seulement. Finalement, j’ai rejoint la Côte d’Ivoire, en gérant la Marketplace de Jumia d’abord à l’échelle du pays puis à l’échelle continentale depuis le Ghana. Après deux ans et demi, j’ai rejoint Glovo et je suis très heureuse de retrouver mon sublime pays d’accueil depuis bientôt 3 ans: la Côte d’Ivoire. De Korhogo, à Bassam en passant par Dabou, je ne m’en lasse pas.
Pourquoi avoir choisi d’intégrer Glovo ?
Honnêtement, j’ai été charmé par les valeurs de l’entreprise. Au début, je pensais que c’était une “vitrine” mais j’ai compris au fur et à mesure de mes entretiens qu’elles animent chaque personne de l’entreprise : Le Gas, Le Stay Humble, Le Care, Le Glownership et le Good Vibes. Je n’ai à aucun moment caché mes fortes convictions sociales et au contraire j’ai beaucoup de places aujourd’hui pour les exprimer au sein de l’entreprise et c’est même valorisé. Je pense profondément que chacun doit apporter sa pierre à la construction d’un monde plus responsable, plus social et plus humain et les entreprises sont un vecteur clé de ce changement. Glovo réussit à allier l’esprit et la flexibilité d’une start-up tout en étant une licorne au succès quasi planétaire. Il y a une réelle volonté de pousser ses valeurs coûte que coûte et c’est extrêmement motivant aussi bien pour les équipes que pour tous les collaborateurs de Glovo. Nos livreurs indépendants, les Glovers, nous rappellent souvent leur fierté de travailler pour Glovo.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de rester en Côte d’Ivoire?
L’atmosphère me plaît ! On retrouve une diversité culturelle immense. Tout le monde se sent chez soi à Abidjan et j’ai été très vite mise à l’aise. Il y a toujours une personne qui est prête à vous inviter et à vous embarquer dans une balade. Et comme je suis
gourmande, j’ai été ravie de voir les nombreuses possibilités gastronomiques de la ville… Il y en a pour tous les goûts ! Quand ma famille vient, on adore manger le poulet braisé du coin avec un bon alloco ou aller faire un petit brunch chez Kayser. J’ai même
essayé de les initier aux agoutis, succès mitigé ! J’aime aussi le foisonnement des projets et des start-ups qui animent la place. La Côte d’Ivoire m’a adopté et je l’en remercie chaque jour !
Pour finir, quel conseil donneriez-vous aux femmes en particuliers qui aimeraient évoluer dans votre secteur d’activité ?
Je suis une fervente admiratrice du mouvement de women empowerment qui nous entoure depuis quelques années. Je pense qu’on a deux manières de voir les choses: soit on manque de femmes dans le secteur des nouvelles technologies... soit on n’en a jamais autant eu ! Grande optimiste, je penche pour la deuxième option. Et comme conseil : ne vous comparez jamais aux autres. Tracez votre propre route, et n’hésitez jamais à fixer la barre haute!
Source : Autre presse
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