Les femmes qui font la chasse aux poils pubiens s'exposent davantage aux infections vaginales
Si la prévalence des IST est de 13% en moyenne pour l'ensemble des participants, elle est de seulement 8% chez ceux qui ne s'épilent pas.
Si la prévalence des IST est de 13% en moyenne pour l'ensemble des participants, elle est de seulement 8% chez ceux qui ne s'épilent pas.
Un récent sondage sur les femmes et l'épilation dévoile que, si les moeurs sont peu à peu en train de changer, trois femmes sur quatre s'épilent régulièrement le maillot, majoritairement pour des raisons de confort. Toutefois, ce geste n'est pas sans conséquence sur la santé de la flore vaginale.
S'épiler ou accepter les poils dont la nature nous a dotés ? Une question que se posent de plus en plus de femmes. En partie parce qu'elles souhaitent se sentir libres d'entretenir leur corps comme elles l’entendent, sans nécessairement se plier aux injonctions de beauté.
Mais également pour des raisons de santé. En effet, les poils, et notamment ceux du pubis, ne sont pas là uniquement pour tenir chaud : ils forment également une barrière protectrice pour la flore vaginale. En conséquence, un pubis rasé de près ou un maillot épilé intégralement augmente les risques d'infection ou de mycoses vaginales.
Selon une récente enquête OpinionWay réalisée pour Saforelle sur un échantillon de 1.200 femmes françaises et 200 gynécologues, plus de 3 femmes sur 4 recourent à l'épilation du maillot (partielle ou totale). Parmi elles, 65% déclarent le faire avant tout pour leur propre confort (65%), par hygiène (56%) ou encore pour raison esthétique (41%).
60% des femmes n'osent pas parler de leurs problèmes intimes
Pourtant, ce rituel n'est pas sans conséquence pour 92% des sondés, qui reconnaissent que plus la zone d'épilation est grande, plus des problèmes de santé sont susceptibles d'apparaître à cet endroit. Un phénomène confirmé par les gynécologues interrogés dans le cadre de ce sondage : près d'un médecin sur deux constate une augmentation des symptômes et des pathologies liés à l'épilation intégrale ou semi-intégrale.
Vaginose, poil incarné, mycose, démangeaisons... l'éventail des infections liées au déséquilibre de la flore vaginale est large. Pourtant, 60% des femmes qui les subissent après s'être épilées n'osent pas en parler. Cette gêne explique sans doute pourquoi une femme sur trois n'a pas trouvé de solution pour pallier ce type de désagrément.
Pour éviter les irritations ou infections au quotidien, il est conseillé de ne pas se laver la zone intérieure du vagin trop fréquemment et de le faire avec un savon doux, sans gant de toilette. Veiller à ne pas porter des jeans trop serrés, privilégier les matières en coton pour les sous-vêtements et ne pas porter de culotte ou de slip la nuit aidera également à préserver l'équilibre de la flore vaginale.
Source : corsematin.com
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