Stress et alimentation : quel aliments privilégier et lesquels éviter ?
Vous souffrez de stress chronique ? Bonne nouvelle : en rééquilibrant votre alimentation, vous pourrez lutter contre ses effets. Les explications de la diététicienne-nutritionniste.
Le stress, tout le monde connaît. Mais ce qu'on sait moins, c'est qu'à la base, cette réaction physiologique est utile à notre organisme puisqu'elle nous permet de réagir rapidement face à une situation de danger.
En effet : dans une situation "stressante" (par exemple : lorsqu'on traverse la route et qu'une voiture arrive à toute allure, ou lorsqu'on se retrouve face à une personne qui s'étouffe en avalant un morceau de pain), notre corps secrète immédiatement de l'adrénaline, une hormone qui nous permet d'agir et de réfléchir ultra-rapidement. On parle alors de stress aigu.
Problème : si le stress perdure dans le temps (par exemple : lorsqu'on est en permanence sous pression au travail ou constamment dans l'urgence à la maison), l'organisme se met à secréter du cortisol sans discontinuer. Cette "hormone du stress" vient appuyer l'action de l'adrénaline. À noter : ces deux hormones sont produites au niveau des glandes surrénales, situées au-dessus des reins.
Sommeil, prise de poids, anxiété, fatigue... Comment le stress affecte-t-il la santé et les habitudes alimentaires ?
Or, les effets négatifs d'un stress prolongé sont aujourd'hui bien connus : on sait désormais qu'un taux de cortisol excessif est à la fois mauvais pour la santé et pour la ligne.
Côté ligne, l'hormone du stress favorise le stockage des graisses (notamment au niveau abdominal), augmente notre appétit et oriente nos choix alimentaires vers des aliments plus gras et/ou plus sucrés. Côté santé, un taux sanguin de cortisol excessif peut entraîner des perturbations de l'immunité, des troubles du sommeil, des troubles de l'humeur, une augmentation du risque cardiovasculaire, des troubles de la pression artérielle... On est alors au stade du stress chronique.
Mais quand le stress chronique s'installe, un troisième phénomène peut survenir : l'épuisement des taux de sérotonine et de dopamine. Or, ces deux neurotransmetteurs sont essentiels au bien-être : la sérotonine est l'hormone de la sérénité (au niveau du cerveau, c'est la sérotonine qui permet de prendre du recul, de relativiser, de contrôler nos pulsions sucrées et nos addictions...) tandis que la dopamine est associée à la motivation (toujours dans le cerveau, c'est elle qui nous donne du pep's, qui motive nos projets, qui nous permet de démarrer la journée du bon pied...). On arrive alors au burn-out. LIRE PLUS SUR FEMMEACTUELLE
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