7 poisons que vous avalez tous les jours sans vous en rendre compte

Du matin au soir, vous avalez des poisons sans vous en rendre compte. Normal, ils ont envahi vos placards et vos assiettes… mais sont très bien cachés ! Sucre, bisphénol A, E171… Voici la liste de ceux à éviter avec Alexandra Retion, nutritionniste et diététicienne.

Poison numéro 1 : le sucre avalé au petit-déjeuner

Le sucre se cache partout : dans les gâteaux, les bonbons, les yaourts, les jus, etc. Dès le matin, nous en prenons une grande quantité sans nous en rendre compte au petit-déjeuner. Comment ? En mangeant des céréales qui contiennent du sirop de glucose-fructose, du miel, du chocolat, des fruits secs… Les industriels se sont cependant engagés à diminuer les teneurs en sucre dans leurs céréales.

Quels dangers ? "Trop de sucre peut avoir de graves conséquences sur la santé" explique Alexandra Retion. Les sucres font augmenter la glycémie (le taux de sucre dans le sang) et provoque du diabète. Ils favorisent aussi le stockage des graisses avec tous les risques que cela peut avoir sur les organes du corps.

Les conseils de la nutritionniste : Encore une fois c’est la dose qui fait le poison. Les céréales ne sont pas à éviter mais à consommer avec modération. Idéalement, il faut les accompagner de lait demi-écrémé, de fromage blanc zéro% et/ou d’un fruit.

Poison numéro 2 : le sel dans les plats préparés de la pause déjeuner

"Vous avez une vie très active, vous voulez gagner du temps sur votre pause déjeuner ? Le réflexe : les plats tout fait. Mauvaise idée, ils sont remplis de sel !" explique Alexandra Retion, diététicienne-nutritionniste. Rehausseur de goût, il est ajouté partout par les industriels.

Quels dangers ? Le sel contribue à augmenter la sensation de faim et de soif et si sa consommation est excessive, ce nutriment peut provoquer des risques d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.

Les conseils de la nutritionniste : "Tout est une question de dosage. On ne dit pas qu’il faut bannir le sel de notre vie mais être plus raisonnable." D’autres substituts existent comme les épices qui ont l’avantage de parfumer agréablement sans être risqués pour la santé.

Poison numéro 3 : le gras de la viande du dîner

Si "certaines graisses peuvent être essentielles dans notre régime alimentaire, d’autres ne le sont pas" rappelle notre nutritionniste. Les mauvaises graisses sont presque invisibles mais pourtant bien présentes. Elles sont contenues dans plusieurs aliments : les viandes (gigot d’agneau, mouton, entrecôte de bœuf, rôti de porc…); le beurre; certains fromages (gruyère, comté, parmesan, roquefort…); les crèmes fraîches; les pâtisseries (macarons, millefeuille, tarte au citron…) et bien d’autres encore.

Quels dangers ? S’il y a surconsommation de ces produits, le risque est majoré de : surpoids, obésité, maladies cardiaques, cholestérol et problèmes de foie.

Les conseils de la nutritionniste : Privilégier des viandes maigres (cheval, bifteck, filet de porc, escalope de veau, cuisse de dinde), des poissons comme le bar, le cabillaud, la daurade… Et surtout essayer de bannir les graisses visibles en utilisant de l’huile de colza ou de pépin de raisin plutôt que du beurre.

Poison numéro 4 : l’aspartame dans les boissons light

L'aspartame est un édulcorant artificiel, c'est-à-dire un produit de synthèse au goût sucré. Il a l'avantage d'apporter un goût sucré aux aliments sans leur ajouter de calories. "Les produits qui en contiennent sont souvent ajoutés dans les régimes faibles en calories" argue la diététicienne. Or, pour elle "c’est un mauvais sucre de remplacement".

Quels dangers ? "L’aspartame habitue le cerveau au goût sucré d’où le besoin d’en consommer souvent". Par ailleurs, des études ont mis en évidence des effets entre la prise d’aspartame et des maux de tête, nausées, déprimes voire difficultés respiratoires.

Les conseils de la nutritionniste : mieux vaut éviter de consommer de l’aspartame, notamment pendant la grossesse.

Poison numéro 5 : le E171 présent dans les confiseries de l’après-midi

Les craintes sont de plus en plus présentes concernant les additifs. Ils sont dans tous nos bonbons sous forme de nanoparticules. Le problème ? Certaines seraient cancérigènes, notamment le colorant E171 ou « dioxyde de titane ».

Quels dangers ? Utilisé pour blanchir et intensifier la brillance des bonbons, le E171 provoquerait des lésions précancéreuses chez le rat, selon une étude de l’Institut national de la recherche agronomique. En 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS, avait classé le dioxyde de titane comme "cancérigène possible pour l’homme" quand il est inhalé.

Les conseils de la nutritionniste : "Il faut bien lire les ingrédients au dos des paquets et se renseigner sur les additifs les plus dangereux." Le mieux reste encore d’éviter au maximum la consommation de bonbons industriels et ceux contenant le plus de colorants.

Poison numéro 6 : l’excès de pesticides dans la peau des fruits

Des nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) pointent la présence de pesticides dans les aliments. Selon 60 millions de consommateurs, "le fait que certains aliments soient moins touchés que les autres serait dû aux types d'insecticides utilisés et à la perméabilité du fruit ou du légume". Le glyphosate est un herbicide très controversé et un pesticide classé cancérigène par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Quels dangers ? Il pourrait causer des troubles neurologiques, du comportement, du développement, des cancers, des troubles de la fertilité et/ou de la reproduction.

Les conseils de la nutritionniste : "Même s’il n’y a pas grand-chose à faire contre les pesticides vous pouvez avant consommation avoir le réflexe de laver les fruits et légumes." Ensuite, il est recommandé de les essuyer afin de retirer au maximum la pellicule contenant des pesticides. Peler ces aliments serait aussi un plus.

Poison numéro 7 : le bisphénol A caché dans les boîtes de conserve

Le bisphénol A ! Voilà une substance chimique qui pourrait nuire à l’homme. Il se trouve dans la plupart des emballages en plastique et des boîtes de conserves et ces revêtements alimentaires sont dans la ligne de mire de l’Agence de l’alimentation et de l’environnement (Anses). Certaines personnes peuvent être plus sensibles à cette molécule comme les femmes enceintes et les enfants.

Quels dangers ? Les effets négatifs peuvent se traduire au niveau : des seins, de l’appareil de reproduction chez la femme, du cerveau, du comportement, du poids…

Les conseils de la nutritionniste : il faut privilégier au maximum le verre pour conserver les aliments ou même les réchauffer. Limiter la consommation de boîtes de conserve.

 

 

Source : Autre presse