Petits maux et blessures sportives : comment les soigner ?

Difficulté à marcher, muscles qui tirent, crampes, point de côté, tendinite... Qui n’a jamais vécu de telles douleurs après -ou pendant- une activité physique ? Réactions inévitables de notre corps face au sport, les courbatures et autres maux peuvent cependant être atténués en apprenant les bons gestes.

Quand faut-il écouter votre corps ?

Le corps manifeste des réactions qui sont autant de signaux que le sportif (occasionnel ou régulier) doit apprendre à percevoir et écouter. Les douleurs musculaires, autrement dites les courbatures, apparaissent souvent le lendemain et le surlendemain d'une sollicitation musculaire inhabituelle, même d’intensité limitée. Un peu de repos, suivi d'une reprise progressive, une bonne hydratation et une alimentation équilibrée suffisent à éliminer la douleur.
 Une douche fraîche contribue aussi à la circulation sanguine pour régénérer les fibres musculaires.

La crampe : Survenant pendant ou après l’effort, cette contraction involontaire et douloureuse d’un muscle est le signe d’un effort trop long et trop intense. Pour la soulager, il suffit d’étirer doucement le muscle et de maintenir l’étirement quelques secondes.
La crampe peut aussi révéler des carences (magnésium...). Parlez-en à votre médecin si les crampes deviennent systématiques à l'effort.

L’élongation : Survenant pendant l’effort, cette traction exagérée sur un tendon, un ligament ou un nerf impose l’arrêt immédiat de l’activité et une mise au repos jusqu’à disparition de la gène.
Des séances chez le kiné peuvent parfois vous aider.

La tendinite : Fréquente au coude, au poignet,au tendon d'Achille (derrière le coup de pied à la racine du mollet) ou au genou, cette inflammation douloureuse des tendons est due à la répétition d’un geste, souvent mal exécuté. 
Elle nécessite le ralentissement voire l’arrêt de l’activité jusqu’à disparition de la douleur, une reprise progressive, ainsi qu’une révision de la technique gestuelle et du matériel.

Le point de côté : Cette douleur aiguë et spontanée se produit lors d’un effort prolongé non maîtrisé. Rien ne sert de s’arrêter, mieux vaut poursuivre l’effort sur le même rythme (ou à un rythme plus lent) : le corps s’adapte et le point de côté disparaît plus ou moins vite. Mieux encore, un entraînement progressif évite l’apparition de ce genre de douleur.
Une mauvaise respiration ou une digestion non terminée peuvent être à l'origine d'un point de côté.

Les accidents du sport

Mais tout comme l'inactivité apporte son lot de soucis, le sport peut également occasionner de réels problèmes. Des maux plus graves que les désagréments cités plus haut, qu'il s'agit de faire constater chez le médecin. C'est lui qui parfois préconisera de confirmer le diagnostic à travers un examen de type radiographie ou échographie.

La foulure : Dû à un faux mouvement, cet étirement léger des ligaments provoque une douleur certes vive, mais passagère. On l'atténue en immobilisant la zone concernée quelque temps et en appliquant de la glace régulièrement. Parfois, un passage chez le kinésithérapeute peut se révéler vraiment bénéfique.

Le claquage/déchirure : Cette rupture des fibres musculaires se traduit sur le coup par une douleur brutale et intense et, par la suite, par une incapacité fonctionnelle du muscle lésé. Elle nécessite le repos complet.

L’entorse : Fréquent, cet étirement -voire rupture- des ligaments se traduit par une douleur vive et un gonflement de l’articulation concernée. Là aussi : repos complet, puis programme de rééducation chez un kinésithérapeute se révèlent bénéfiques pour reconsolider la zone blessée.

La rupture de tendon : Cette blessure grave et douloureuse est consécutive à une violente traction musculaire associée à un choc sur le tendon. Un souci qu peut également survenir sur un tendon fragilisé (cf tendinite).
Elle nécessite le repos et parfois une intervention réparatrice chirurgicale.

La luxation : Très douloureuse, cette blessure correspond au déboîtement de l’articulation. Elle se manifeste par une déformation au niveau de l’articulation et une incapacité de la faire fonctionner. Seul un professionnel peut intervenir pour remettre l'os déplacé dans cavité.

Les fractures : Craquement, douleur vive, déformation du membre sont les signes habituels. Une fracture survient souvent après un choc, une chute ou la torsion d’un membre bloqué. Il faut interdire tout mouvement susceptible d’aggraver la fracture en immobilisant les articulations sus et sous jacentes (plâtrage, strapping...). Nos conseils pour éviter le pire Afin de pratiquer un sport en toute quiétude, veillez à respecter certaines précautions.

- Posséder un équipement adéquat, adapté au sport pratiqué, à sa morphologie et à son niveau.

- S’échauffer, pendant 15 minutes environ, de façon générale (courir, sauter…) et locale (flexion/extension/torsion des muscles les plus concernés par l’activité).

- Penser à l'homéopathie pour se soigner. Pourquoi l’homéopathie ? 
Les médicaments classiques ou allopathiques peuvent voir un effet néfaste sur l’organisme du sportif. La prise d’anti-inflammatoires par exemple peut amener des troubles digestifs de certains sujets ou gêner la cicatrisation lors des premiers jours qui suivent un accident musculaire. 
L’arnica montana en granules guérit les douleurs musculaires et autres traumatismes comme les entorses ou les hématomes. De plus, elle prépare idéalement le corps avant l’effort et permet de récupérer plus facilement.
Un bleu sur le genou après une chute à vélo ou les muscles fatigués à la suite d'un long jogging ? Hop, un peu d’Arnigel (un médicament homéopathique à base d’arnica) et le tour est joué.

- Boire régulièrement et en quantité suffisante. En cas de déshydratation, les performances et l’attention diminuent, les muscles n’éliminent plus leurs déchets.N'attendez pas d'avoir soif pour boire, la soif est déjà le signe d'une carence en hydratation.

- Adapter la pratique à son niveau. Ne pas se lancer dans un footing d’une heure quand on n’a jamais couru de sa vie ! Pratiquer de manière progressive !



- Y aller progressivement. A froid, les accidents sont plus fréquents. Il faut augmenter progressivement l’intensité de l’activité. Et redoubler de vigilance quand on pratique en hiver en extérieur.

- S’étirer. Les étirements progressifs permettent de parer à beaucoup d’accidents tendineux ou musculaires. Attention toutefois à ne pas vous étirer après une séance intense, car vous tireriez sur vos fibres musculaires plus que de raison. Il convient alors de s'étirer à distance d'une séance de sport intense.

- Se masser ou se faire masser. Cela facilite l’élimination des déchets contenus dans les muscles et responsables des crampes et courbatures. 
Pour vous automasser, la marque bio Weleda organise des ateliers individuels ou en petits groupes afin d'apprendre l'automassage du sportif. Les gestes idéaux à opérer avant l’effort, afin de préparer le corps, de l'assouplir et de limiter l’apparition des raideurs durant l’effort ; après l’effort, pour défatiguer les muscles et favoriser la relaxation.

 

Source: aufeminin.com