Ces secrets de médicaments traditionnels pour rétrécir le vagin!
Parmi tous les attributs de séduction chez la femme, son sexe demeure l’une des armes farouches dans son couple. C’est la raison d’ailleurs pour laquelle la femme n’hésite pas à en prendre le plus grand soin et veiller à ce qu’il reste sain, propre et surtout « bien serré » comme par le passé, surtout après avoir connu plusieurs maternités et autres activités nocturnes impliquant l’usage du sexe.
Grâce aux conseils avisés de Bora Astha, vendeuse de feuilles et médicaments traditionnels au marché d’Abobo (l’un des quartiers populaires d’Abidjan), désormais vous saurez mesdames, quoi utiliser pour vos toilettes intimes et le soin de votre sexe. Suivez donc!
Au grand marché d’Abobo à Abidjan, Bora Astha vend des médicaments traditionnels. Mais la raison qui nous amène à son étable, ce sont les « secrets de femme » qu’elle propose. « Ici, je vend un peu de tout. Ce sont les clientes une fois chez moi, qui m’expliquent leur besoin. Généralement ce sont des problèmes de femme. La plupart du temps, surtout pour celles qui ont connu des maternités, elles veulent des plantes pour rétrécir leur vagin, » nous explique-t-elle.
En effet les secrets ne manquent pas. En voici donc quelques-uns qu’elle a accepté librement de nous les livrer :
- Le beurre de karité : le procédé est simple. Il suffit de faire des noisettes et de l’introduire dans le vagin, de préférence le soir au coucher. « Après avoir mis ‘’cet ovule’’ traditionnel, il faut éviter tout rapport sexuel le même jour, sinon le traitement n’aurait aucun effet », souligne-t-elle. Le secret qu’elle nous dévoile, c’est que le beurre de karité procure une sensation de bien être, raffermit le vagin et réchauffe.
- L’écorce du manguier : elle peut être utilisée simple ou mise en association avec la feuille de djeka, une feuille dont elle va nous parler par la suite. Les écorces doivent être bouillies, laisser reposer un instant avant de l’utiliser pour faire la toilette intime. Ce qu’il faut retenir, les écorces de manguier nettoient en ‘’profondeur’’ et rend ‘’petit’’, rit-elle en le disant.
- Le gongoli : il permet de nettoyer les impuretés du ventre, de soigner les douleurs dues aux menstrues. « Apres l’accouchement, les femmes doivent l’utiliser car c’est l’un de leurs meilleurs alliés pour récupérer. Il va leur permettre de perdre du ventre et guérir rapidement. En plus, utiliser pour la toilette, ça donne une ‘’bonne odeur’’ au sexe. C’est un excellent anti biotique ». Mode d’emploi : faire bouillir et boire la décoction, l’utiliser également pour la toilette, mais pas brulant. Laissez donc tiédir avant l’emploi.
- La pierre blanche : « elle nettoie également mais je ne la conseille plus à mes clientes. Car il y a certaines femmes qui ne supportent pas, donc au lieu de les aider, elles ont plutôt des soucis. Sinon, effectivement, elle raffermit et la femme devient encore ‘’vierge’’ », explique-t-elle. Pour la toilette, déposer la pierre blanche dans de l’eau tiède.
- La feuille de Djeka : « lorsque la femme vient d’accoucher, je lui propose de faire une toilette ces feuilles. Ca va lui permettre de nettoyer le ventre et éliminer les plaies dues à l’accouchement. » Elle nous interpelle en disant : « regardez, ce sont des feuilles sèches non? Mais c’est bien plus que des feuilles sèches. Utilisées pour la toilette, elles resserrent le vagin comme 's’il n’avait jamais été utilisé’’. Le djeka rend l’intérieur plus chaud et plus accueillant. Ce sont vos maris qui en seront heureux! », dit-elle.
- L’amangninrin : « elles sont aussi un excellent anti biotique naturel, permettant de guérir toutes les petites plaies occasionnées par un rapport sexuel brutal. Elle a également la propreté de raffermir et de rétrécir le vagin. En plus de son utilisation pour la toilette, on peut en boire la décoction.
Quant à ce qui suscite l’engouement des femmes sur sa table, Astha n’a pas voulu nous livrer le secret. Lorsque nous avons insister, elle s’est écrié tout simplement « Eh! Vous voulez connaitre tous mes secrets, hein? Non, je ne vous le dirai pas. Il y a, en effet, une autre écorce mais je préfère taire le nom. C’est ce qui fait mon secret et voilà pourquoi les clientes ne manquent jamais chez moi », nous a lancé Astha, amicalement avant de nous dire aurevoir.
Yolande Jakin
Coll : Bora Astha, vendeuse de médicaments traditionnels
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