5 choses à savoir sur les fibromes utérins
CES « BOULES » QUI SE FORMENT DANS L’UTÉRUS NE SONT PAS DANGEREUSES EN ELLES-MÊMES. CEPENDANT, ELLES PEUVENT PERTURBER LE FONCTIONNEMENT DES ORGANES ALENTOUR. ZOOM SUR LES FIBROMES UTÉRINS.
Les fibromes utérins sont des tumeurs utérines bénignes formées de tissu musculaire lisse. À ne pas confondre avec un "adénofibrome", sorte de petite boule dans le sein qui apparaît plutôt chez les femmes jeunes, entre 15 et 35 ans. Comme le fibrome, cette tumeur est bénigne, mais doit être surveillée, voire retirée si elle est gênante.
Les fibromes utérins n’évoluent jamais en cancer
Il s’agit de tumeurs bénignes constituées de cellules musculaires qui prolifèrent sous l’effet des hormones. Leur taille varie du petit pois au pamplemousse et il est possible (et même fréquent) d’avoir plusieurs fibromes en même temps. Ceux-ci, généralement dépistés à partir de l’âge de 35 ans, peuvent grossir au fil des cycles menstruels ou lors des grossesses.
La génétique joue un rôle important : 50 % des femmes d’origine africaine ou antillaise sont touchées, contre « seulement » 10 à 20 % des femmes caucasiennes.
Ils sont parfois douloureux
Certains fibromes sont très vascularisés et saignent régulièrement, provoquant au passage des règles très abondantes (éventuellement accompagnées d’une anémie et d’une grosse fatigue), et/ou des saignements inopinés.
En prime, ça fait mal, car l’utérus évacue le sang à l’aide de spasmes douloureux. À l’inverse, un fibrome qui n’est plus alimenté se nécrose et crée une inflammation qui s’accompagne, elle aussi, de fortes douleurs abdominales (généralement pendant une semaine).
Il n’est pas toujours nécessaire d’enlever les fibromes utérins
Faut-il opérer les fibromes utérin ? La plupart du temps, les médecins se contentent de surveiller leur évolution grâce à des échographies régulières, voire une IRM en cas de symptômes ou avant une grossesse.
L’opération est réservée aux fibromes douloureux et à ceux qui causent des problèmes de fertilité. Pour diminuer les saignements, les spécialistes optent de préférence pour une méthode moins invasive que l’ablation, par exemple en bouchant sous guidage radiologique les vaisseaux qui alimentent le fibrome.
Depuis peu, un traitement par ultrasons est également en développement, mais, pour l’instant, seul le CHU de Bordeaux le pratique... Lire plus sur magazine-avantages.fr
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