Urologue : dans quels cas faut-il consulter ce spécialiste ?
Que soigne l'urologue ? Quelle différence entre un urologue et un gynécologue ? Quels examens sont pratiqués en urologie ? Réponses.
Quel est le rôle d'un urologue ?
Première chose à savoir : le médecin urologue est un chirurgien qui a obtenu un diplôme de chirurgie générale au cours de ses études de médecine avant de se spécialiser en urologie. Au total, pour devenir urologue, 11 années d'études après le baccalauréat sont nécessaires.
Quelle est la spécialité de l'urologue ? L'urologue est un spécialiste de la médecine et de la chirurgie de l'appareil urinaire – chez l'homme, la femme et l'enfant. Le mot " urologie " est d'ailleurs composé du préfixe grec " oûron " (qui signifie " urine ") et " -logos " (étude, discours).
Outre la prise en charge des cancers (du rein, de la prostate, de la vessie, des testicules...), l'urologue est un spécialiste des malformations de l'appareil urinaire, des troubles infectieux (cystite, pyélonéphrite, prostatite...), de l'incontinence urinaire (d'urgence, à l'effort, neurologique...) ou encore des calculs des voies urinaires.
À savoir. À l'heure actuelle, la profession est majoritairement masculine : les femmes ne représentent que 5 % à 10 % des urologues. Mais cette proportion augmente chaque année !
Quand aller voir un urologue ?
On l'a dit : l'urologue est un spécialiste de la médecine et de la chirurgie de l'appareil urinaire. Les motifs de consultation principaux chez les femmes sont :
- Le cancer (du rein ou de la vessie, en particulier),
- Les calculs des voies urinaires (et les complications possibles : colique néphrétique, par exemple),
- Les infections urinaires à répétition (cystite récidivante, par exemple),
- L’incontinence urinaire (à l'effort, d'urgence...).
Les motifs de consultation principaux chez les hommes sont :
- Le cancer (de la prostate ou des testicules, en particulier),
- Les calculs des voies urinaires,
- Les troubles urinaires (liés à la prostate),
- Les pathologies génito-urinaires masculines : maladies et malformations du pénis ou des testicules, par exemple,
- Les troubles de l'érection.
Et pour les enfants, il est possible de consulter un urologue en cas de :
- Infections urinaires,
- Calculs des voies urinaires,
- Énurésie (le fameux " pipi au lit "),
- Malformations du prépuce ou des testicules chez le garçon,
- Malformations urétrales chez la fille.
À savoir. Il est bien entendu possible de prendre rendez-vous soi-même chez un urologue : le site web de l'Association Française d'Urologie (AFU) propose d'ailleurs un annuaire des professionnels par département. Toutefois, dans le cadre du parcours de soins et pour bénéficier d'un bon remboursement par la Sécurité Sociale, mieux vaut s'adresser en premier à son médecin traitant !
Quelle est la différence entre un urologue et un gynécologue ?
La première différence entre un urologue et un gynécologue réside dans leurs parcours universitaires : ainsi, si tous les urologues sont des chirurgiens (puisqu'ils obtiennent tous un diplôme de chirurgie générale), il est possible d'être gynécologue sans faire de chirurgie. En effet : seul le gynécologue-obstétricien est un chirurgien.
En outre, le gynécologue ne s'adresse qu'aux femmes tandis que l'urologue prend en charge les femmes, les hommes et les enfants.
Faut-il aller voir un urologue ou un gynécologue ? Pour les hommes, la question ne se pose pas : l'urologue est le seul spécialiste des pathologies génito-urinaires masculines. " Chez la femme, lorsque le problème de santé concerne la vessie ou les voies urinaires, c'est à l'urologue qu'il faut s'adresser : le reste appartient au domaine du gynécologue " explique le Dr. Sébastien Cazin, chirurgien urologue.
Comment se passe une consultation chez un urologue ?
Après un entretien (" interrogatoire " en langage médical) destiné à bien comprendre la situation du patient, le chirurgien urologue réalisera un examen clinique : chez l'homme, il sera question d'un toucher rectal afin de palper la prostate, chez la femme, il s'agira plutôt d'un examen vulvo-vaginal. Le spécialiste peut ensuite recourir à 4 examens spécifiques :
Une échographie pelvienne. Celle-ci permet d'examiner les reins, la vessie et (chez l'homme) la prostate et les testicules. En cas d'échographie de surface, la sonde est simplement déplacée sur le bas-ventre ou sur les testicules ; en cas d'échographie endorectale (pour observer plus précisément la prostate, par exemple), la sonde est introduite par voie anale.
Une débimétrie. Bien qu'il puisse aussi être réalisé chez la femme, cet examen s'adresse plutôt aux hommes souffrant de troubles prostatiques. Il s'agit de mesurer le débit urinaire en demandant au patient d'uriner dans un appareil qui mesure la quantité d'urine évacuée, le débit moyen, le débit maximal et le temps de la miction.
Une fibroscopie vésicale. Réalisée sous anesthésie locale (rarement sous anesthésie générale), la fibroscopie vésicale consiste à introduire une petite caméra via l'urètre - chez l'homme comme chez la femme – afin d'observer spécifiquement la vessie.
Un bilan urodynamique. Cet examen complet (qui inclut une débimétrie urinaire) utilise une petite sonde pour mesurer le fonctionnement de la vessie : en cas d'incontinence urinaire, par exemple, le médecin cherchera à évaluer la fonction du sphincter urinaire et la pression vésicale.
Source : Autre presse
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