Dépigmentation de la peau : au diable le teint noir !
Connue sous plusieurs noms : Xessal au Sénégal, Bojo au Bénin, Tchoko au Congo, Bleaching aux USA, et ’’Kwanza‘’ au Gabon, la dépigmentation de la peau est devenue un épineux problème de santé publique voire sociétal au Gabon.Plus grave, la pratique touche désormais toutes les couches sociales.
Les raisons pour lesquelles les femmes se dépigmentent la peau sont multiples, mais toutes se résument à la séduction de la gent masculine. Les femmes qui se livrent à cette pratique soutiennent mordicus que les hommes affectionnent les peaux claires. Du coup, pour mettre toutes les chances de leurs côtés, certaines plongent pieds joints dans ce cercle infernal qu’est la dépigmentation. Et pour ce faire, elles n’y vont pas de main morte. Tout y passe ! Une pratique qui n’est pas sans conséquences, et ce, malgré tous les motifs évoqués pour justifier le phénomène.
Les dangers
Pas besoin d’être agrégé en dermatologie pour savoir que la dépigmentation est néfaste pour la santé de ses adeptes. Sur le sujet, le corps médical est unanime : la dépigmentation a un corolaire de conséquences dangereuses, comme les cancers de la peau, altérations osseuses, hypertension artérielle, complications rénales et neurologique etc ... Sur le plan social, ce phénomène peut être également une source d’exclusion et stigmatisation, compte tenu des effluves nauséabondes que dégagent les femmes qui se dépigmentent la peau. Pourquoi s’adonner à de telles pratiques, quand on sait que tous les goûts sont dans la nature. De plus « chaque pointure finie toujours pas trouver chaussure à son pied », comme le clame la maxime.
Source : gaboneco.com
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