Les Orchidées rouges annoncent un colloque sur la reconstruction des survivantes de VBG
La présidente de L’organisation non gouvernementale (ONG) « Les orchidées rouges”, Marie-Claire Kakpotia Moraldo, a annoncé le lundi 12 décembre, au cours d’une conférence de presse, la tenue d’un colloque. Il aura lieu le mercredi 14 décembre, au sein de la confédération africaine de handball, à Abidjan. Ce colloque sera axé sur l’accompagnement des survivantes de violences basées sur le genre (VBG).
Cette conférence de presse vient souligner les actions menées par les orchidées Rouges pendant les 6 derniers mois et les actions à mener pour les mois à venir afin de mettre en lumière les Mutilations sexuelles Féminines (MSF) et les autres formes de violences basées sur le genre (VBG) longtemps restées tabous et sujettes aux conséquences physiques et morales sur les filles et les femmes.
Avec la collaboration de l’Ambassade de Suisse en Cote d’Ivoire, ce colloque s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «des femmes libres » qui entend contribuer à la diminution des VBG et à la promotion du leadership féminin.
Pour mieux sensibiliser la population et véhiculer le message, deux panels sont prévus autour de ce colloque. Le premier portera sur la reconstruction des survivantes de VBG, et le deuxième volet concernera les outils innovants pour changer la vie des femmes victimes. Cette tache est donc confiée à des experts dans les domaines de la sexologie, de la chirurgie réparatrice, de la psychologie, de la justice, de l’art thérapie. Ils auront donc le privilège d’animer ces différents panels.
Ce colloque permettra à travers la diversité des experts, de montrer qu’il faut une « approche globale et multidisciplinaire » de la prise en charge des victimes de VBG qui inclus à la fois la chirurgie, la psychologie, l’accompagnement pour l’insertion socio-professionnelle des victimes.
Pour rappel, notons que l’ONG Les Orchidées Rouges a été créée le 18 mars 2017 par Madame Kakpotia Marie-Claire Moraldo. Victime de mutilations sexuelles à l'âge de 9 ans. Elle passera par un processus de reconstruction physique qui va lui procurer un bien être incommensurable.
Aussi, elle décide de créer une association pour partager ce bien-être avec d'autres femmes lorsqu’elle s'est aperçue qu'il n'existait pas de structure de prise en charge des femmes victimes d’excision en Nouvelle Aquitaine, et pour protéger les petites filles de l'excision.
Yolande Jakin
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