Maladies cardiovasculaires (Malaise cardiaque, AVC) : trop de morts au Sénégal
Négligence personnelle ou manque de soins, les morts par AVC et malaise cardiaque s’accumulent au Sénégal. Est-il un problème de santé publique qui ne touche que le Sénégal?
Momar Seyni Ndiaye l’un des doyens de la presse nationale est décédé hier des suites d’un malaise à l’hôpital Le Dantec. Chroniqueur à la Sen Tv, ancien rédacteur en chef au Soleil et conseiller en communication de la Sonees, Momar Seyni est la énième victime d’un malaise cardiaque, phénomène qui commence à inquiéter bon nombre de Sénégalais… Avant lui, il y a eu les doyens Sidy Lamine Niasse et Ahmed Bachir Kounta, la chroniqueuse Marianne Siva Diop, l’avocat Me Mbaye Jacques Ndiaye, le rappeur Pacotille, etc.
Les maladies cardiovasculaires en chiffres :
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde: il meurt chaque année plus de personnes en raison de maladies cardio-vasculaires que de toute autre cause.
On estime à 17,7 millions le nombre de décès imputables aux maladies cardio-vasculaires, soit 31% de la mortalité mondiale totale. Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC (chiffres 2015). Plus des trois quarts des décès liés aux maladies cardiovasculaires interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Sur les 17 millions de décès survenant avant l’âge de 70 ans et liés à des maladies non transmissibles, 82% se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire et 37% sont imputables aux maladies cardiovasculaires.
Il est possible de prévenir la plupart des maladies cardiovasculaires en s’attaquant aux facteurs de risque comportementaux – tabagisme, mauvaise alimentation et obésité, sédentarité et utilisation nocive de l’alcool – à l’aide de stratégies à l’échelle de la population.
Les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ou exposées à un risque élevé de maladies cardiovasculaires (du fait de la présence d’un ou plusieurs facteurs de risque comme l’hypertension, le diabète, l’hyperlipidémie ou une maladie déjà installée) nécessitent une détection précoce et une prise en charge comprenant soutien psychologique et médicaments, selon les besoins.
Source : Autre Presse
Photo d'illustration
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