Les vraies raisons qui poussent un homme à tromper sa compagne

On parle souvent d’ « infidélité masculine », mais on devrait plutôt parler d’ « infidélitéS ». Car les raisons qui ont pu motiver l’infidélité d’un homme sont presque aussi nombreuses et variées que les hommes qui s’y laissent prendre. Une aventure d’un soir avec une inconnue n’est pas, pour un homme, du même acabit qu’une relation suivie avec une maîtresse pendant des dizaines d’années…

Les vraies raisons qui poussent un homme à tromper sa compagne

Quand le couple va mal

La mésentente au sein du couple, les disputes, le quotidien… Un homme ira trouver ailleurs ce qu’il ne trouve plus chez sa compagne : une sexualité épanouissante avec une femme qui le comprend, l’écoute et à qui il ne doit pas rendre de comptes.

Pour se rassurer

Un homme peut vivre heureux en couple et amoureux mais devenir infidèle. Dans ce cas, c’est davantage par besoin de faire valider auprès des femmes son pouvoir de séduction et sa capacité à leur donner du plaisir. Cet homme-là a besoin de sentir qu’il plaît toujours autant et qu’il peut séduire quelqu’un d’autre que sa compagne.

Pour combler une femme

Le couple est un miroir l’un de l’autre. S’il vous renvoie un reflet insatisfaisant, pour un homme qui ne rend pas sa femme heureuse, c’est intenable (qu’il soit ou non responsable de son insatisfaction). Aller voir ailleurs, c’est partir à la recherche d’un reflet plus valorisant de lui-même.

Pour transgresser l’interdit

Voilà une raison plus iconoclaste, mais qu’il faut prendre en compte. Plus un interdit est clairement explicité et ancré dans les mœurs, plus la tentation de le transgresser est importante. Les notions d’interdit et de plaisir sont donc intrinsèquement liées entres-elles. Au-delà du passage à l’acte, c’est l’ivresse de la prise de risque, la peur teintée d’excitation et la sensation de pouvoir qu’ils cherchent à retrouver dans l’infidélité. La dimension clandestine aussi permet de rompre avec le quotidien.

Par plaisir…

L’infidélité n’est pas nécessairement l’expression d’un mal-être intérieur, elle peut également trouver sa source dans l’hédonisme pur : « jouir sans entrave » revendiquait-on dans les années 70. Au-delà de l’image sulfureuse de l’homme adultère, certains ne cherchent pas seulement à assouvir leurs pulsions sexuelles par tous les moyens : ils assument en affirmant que la vie est pleine de rencontres, d’imprévus et de coups de cœur qu’ils refusent de laisser passer.

Florence Bayala