Grossesse et post-partum : vigilance sur les cœurs

Les maladies cardiovasculaires, qu’elles soient diagnostiquées avant ou pendant la grossesse, sont reconnues comme première cause de mortalité maternelle, juste devant le suicide. Dans le détail, selon l’Inserm, ces pathologies (hypertension artérielle, cardiomyopathies préexistantes…) sont impliquées dans 13,7% des cas de décès maternels, survenant pendant la grossesse ou dans la première année suivant l’accouchement.

Quel suivi mettre en place ?

Pendant la grossesse, les femmes déjà diagnostiquées pour une pathologie cardiovasculaire bénéficient d’un suivi rapproché. Avant même de tomber enceinte, il est conseillé de parler du projet de grossesse au cardiologue. Et de bénéficier d’un bilan pré-conceptionnel. Les traitements médicamenteux pourront à cette occasion être adaptés en fonction des molécules compatibles ou non avec la grossesse.

Pendant la grossesse, les symptômes anormaux (fatigue excessive, anomalie du rythme cardiaque, essoufflement extrême…) font l’objet d’une surveillance accrue en vue d’un possible diagnostic pendant la grossesse. Les symptômes de l’hypertension artérielle*, maladie cardiovasculaire la plus fréquente, relèvent de maux de tête, de troubles visuels, de douleurs épigastriques en barre ou encore de bourdonnements d’oreilles à signaler au médecin. Et au fil des neufs mois, des conseils sont indiqués aux femmes enceintes dont le cœur souffrirait d’une maladie chronique : « éviter une prise de poids excessive, éviter le stress et se reposer suffisamment », précisent les spécialistes du site msdmanuals. LIRE PLUS SUR sudouest.fr