10 méthodes contraceptives choquantes utilisées dans le monde
Tous les couples du monde n’ont pas accès à la pilule, aux préservatifs, ou n’y sont tout simplement parfois pas sensibilisés. Alors en guise de contraceptions, certains se tournent vers des produits qu’ils jugent à tort miraculeux.
Des recettes de grand-mères, qui en plus d’être complètement inefficaces, mettent leur santé en danger. Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a recensé certaines de ces méthodes artisanales à bannir. En voici 10 d’entre elles…
Le vinaigre
En Moldavie, Syrie et Ouzbékistan, certaines femmes utiliseraient depuis plusieurs décennies du vinaigre en guise de “contraceptif”. Fidèles à leur croyance, elles appliqueraient le produit avant ou après les rapports sexuels dans leurs parties intimes, espérant tuer les spermatozoïdes. Une pratique qui en plus d’être vaine s’avère risquée : le vinaigre provoque en effet “un déséquilibre dans l’équilibre bactérien naturel dans le vagin, ce qui augmente les infections vaginales”, d’après le Dr Yasser Joha, un gynécologue interrogé à Damas par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)….
L’eau savonneuse
Inutile de voyager très loin pour observer cette pratique. Un peu partout dans le monde, des femmes tentent de prévenir la grossesse en se nettoyant le vagin avec de l’eau et du savon après l’amour. “Elles espèrent laver le sperme en profondeur, mais celui-ci atteint l’utérus avant qu’elles aient le temps de le rincer”, affirme le Dr su Sandy de population Services International Myanmar au FNUAP. De plus, la pratique peut influer sur l’acidité vaginale et entraîner une irritation ou des infections, selon le médecin. Mais il y a pire. Dans certains pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale, des femmes inséraient il y a plusieurs décennies des morceaux de savon lessive dans leur vagin, avant les rapports sexuels. Une méthode très dangereuse qui provoquait des inflammations, des ulcères et d’autres dégâts importants…
Le lait et l’iode
Au Kirghizistan, une croyance ancestrale veut qu’un mélange de lait et d’iode ingéré après le sexe prévienne la grossesse. Principalement utilisée dans les années 1980 et 1990, cette méthode est encore observée dans certaines régions reculées du pays, malgré les mises en garde du corps médical. “Il n’y a aucune influence du mélange sur la prévention de la grossesse du tout”, a déclaré Chynara Kazakbaeva, Président de l’Alliance kirghize des sages-femmes au FNUAP. De plus, la solution peut provoquer des inflammations et des brûlures à l’œsophage et l’estomac, ainsi que des déséquilibres hormonaux.
Le Coca-Cola
Encore plus étonnant, c’est au Coca-Cola que des femmes du monde entier prêtent à tort des propriétés contraceptives. En Angola, certaines jeunes boivent après l’amour du Coca-Cola, parfois bouilli, mélangé avec plusieurs cachets d’aspirine, dans l’espoir de ne pas tomber enceinte. Un cocktail évidemment inefficace en plus d’être très mauvais pour l’estomac et le coeur… La boisson américaine est également utilisée comme douche vaginale post-coïtale par certaines femmes d’Amérique du Nord, d’Europe de l’est et d’Asie centrale. De quoi provoquer infections et dommages tissulaires…
Les tranches de citron
“J’ai été surprise, pour ne pas dire choquée, quand j’ai découvert qu’une femme utilisait, et continuait à utiliser, des tranches de citron dans le vagin après les rapports sexuels”, a déclaré la doctoresse moldave Ludmila Bologan au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). En République de Moldavie comme dans plusieurs autres pays, cette pratique étonnante est encore parfois observée. Tout comme ses conséquences désastreuses sur le vagin, parmi lesquelles des irritations ou encore des dysbactérioses.
Les herbes et les huiles
Certains couples comptent sur le pouvoir des plantes pour assurer leur contraception. Sur le curcuma par exemple, pour certains couples âgés de l’ouest du Népal, qui le mélangent à de l’eau avant de le boire. Mais aussi sur l’huile de neem ou de thé pour quelques Malgaches, ou encore sur certaines herbes traditionnelles pour une poignée de vietnamiens. Des végétaux en apparence inoffensifs, qui peuvent malheureusement contenir des produits chimiques ou des métaux lourds, ou encore entrer dans une interaction nocive avec des médicaments…
Le gingembre
Tout comme il est soupçonné d’avoir des propriétés aphrodisiaques, le gingembre s’est vu prêter par certaines femmes un pouvoir contraceptif. Ce fut le cas de certaines habitantes du Panama qui, dans les années 90, croyaient à l’influence du thé au gingembre sur leur cycle menstruel. Mais aussi d’une poignée de Cambodgiennes qui buvaient un mélange de galanga (plante de la famille du gingembre), de poivre noir et de vin de riz, pour éviter les grossesses. “Je le buvais le matin ou avant le coucher. Mais après avoir eu mon quatrième enfant, j’ai utilisé la pilule contraceptive moderne”, a déclaré au FNUAP Chuan, une villageoise cambodgienne, prouvant bien l’inefficacité totale de la méthode.
Les sacs en plastique
Partout dans le monde, des gens ont rapporté utiliser des sacs en plastique comme alternative aux préservatifs. Pas conçus pour cette utilisation, ceux-ci présentent un vrai danger, en raison notamment des risques de ruptures. Au Sri Lanka, certains utilisent même des sacs à provisions, ou des ballons lors du coït. Des matériaux qui “ne fournissent aucun type de protection, que ce soit contre la grossesse ou l’infection”, a déclaré au FNUAP Naoufel Senanayake, professeur de gynécologie au Sri Lanka. Mais cette pratique est aussi observée en occident : aux États-Unis, un homme a par exemple expliqué qu’un ami de lycée utilisait “des sacs de sandwiches au lieu des préservatifs, car ils étaient plus faciles à obtenir”…
Les éponges de cuisine
Dans certains coins du monde, les éponges de cuisine sont dangereusement détournées de leur fonction d’origine. Au Tadjikistan par exemple, un travailleur du sexe rencontré par la FNUAP a déclaré que les femmes travaillant dans son commerce inséraient de petits morceaux d’éponge dans le vagin avant le sexe, croyant se prémunir d’une grossesse. Mais les éponges ne fournissent pas une barrière suffisamment fiable, et parce qu’elles ne sont pas stériles, peuvent générer de multiples infections.
L’alun
Dans plusieurs pays, des experts de la santé ont rapporté qu’il y a quelques décennies, l’alun était utilisé comme suppositoire vaginal par certaines femmes pour prévenir la grossesse. Une méthode qui peut causer des irritations, des dysbactérioses – ou déséquilibres microbiens nuisibles – et un risque accru d’infections. Et cette dangereuse tradition a mis longtemps à convaincre de son inefficacité : “Même les femmes très instruites ont été influencées jusqu’à très récemment”, a déclaré au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) Yasmine, une militante de la santé génésique en Algérie.
Source : fr.style.yahoo.com
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