Envie de bébé : 6 choses à savoir avant de tomber enceinte
Ca y est, vous êtes prête : vous allez faire un bébé ! Mais avant de démarrer une grossesse, il est important de vous préparer et de faire un bilan avec votre médecin, afin de mettre toutes les chances de votre côté et réduire les risques de retard de croissance intra-utérin.
Faites un bilan de préparation de grossesse
Dès que le décision de faire un bébé est prise, il est important de prendre rendez-vous avec votre médecin ou votre gynécologue pour faire un bilan de préparation de grossesse (également appelé bilan pré-conceptionnel). Ce rendez-vous est un véritable check-up qui permettra de détecter les éventuels problèmes de santé pouvant entraîner des risques pour vous et votre bébé lors de votre grossesse.
Le médecin va surveiller votre tension artérielle, écouter votre coeur, s’assurer de l’intégrité de votre réseau veineux. Il va également vérifier que vous avez déjà eu la toxoplasmose et la rubéole, deux infections redoutables pour le bébé. Si ce n’est pas le cas, vous devez être vaccinée contre la rubéole trois mois avant le début de la conception. Et une prise de sang mensuelle pendant la future grossesse permettra de vérifier que vous n’avez pas contracté la toxoplasmose.
Prenez de bonnes résolutions alimentaires
La période des trois premiers mois de grossesse étant déterminante pour la suite de la grossesse, mieux vaut la préparer en amont ! Prenez de bonnes résolutions alimentaires :
- Consommez au moins trois produits laitiers par jour afin de vous constituer un bon capital en calcium avant la grossesse.
- Evitez les sodas et les boissons énergisantes qui contiennent de la caféine et autres additifs pouvant être toxiques pour le fœtus. Et demandez à votre conjoint d’arrêter, lui aussi, les sodas car on sait maintenant qu’ils nuisent à la fertilité.
- Réduisez également votre consommation de caféine : boire deux tasses de café par jour divise par deux les chances de tomber enceinte.
- Enfin, c’est le moment de tirer un trait sur les acides gras trans que l’on retrouve dans la boulangerie industrielle, les plats préparés, les margarines… sous le nom d’« huile végétale hydrogénée » ou « partiellement hydrogénée », en particulier parce qu’ils augmentent le mauvais cholestérol.
Pensez à la complémentation
Ne prenez surtout pas de compléments alimentaires de votre propre chef car une surconsommation de certaines vitamines pourrait être néfaste. Mais un mois avant la conception, demandez à votre médecin de vous prescrire une supplémentation en vitamine B9 (également appelée acide folique) : c’est la seule complémentation qui soit systématique car elle permet de réduire le risque de spina bifida (une malformation liée à une mauvaise fermeture du tube neural).
Toutefois, si vous êtes végétalienne, signalez-le à votre médecin car la vitamine B12 se retrouve exclusivement dans les aliments d’origine animale. C’est pourquoi un apport régulier et supplémentaire de B12 vous sera probablement prescrit pour permettre l’augmentation du volume sanguin et les multiplications cellulaires construisant l’enfant.
Prenez soin de votre santé
Chaque année en France, on dénombre 160 000 grossesses pathologiques, responsables d’un handicap sur deux de l’enfant. La principale cause de ces grossesses pathologiques est un placenta qui ne fonctionne pas à plein régime en raison d’une mauvaise vascularisation. C’est pourquoi il est important de faire le point avec votre médecin sur les pathologies dont vous avez souffert avant la grossesse et sur vos habitudes de vie.
L’alcool, le tabac et les diverses drogues sont, bien évidemment, à proscrire pendant la grossesse. Mais ces substances toxiques sont à éviter également avant de tomber enceinte car elles agissent sur la fertilité. L’alcool risque de perturber le processus d’ovulation et le tabac diminue la réserve ovarienne et la vascularisation de l’utérus, ce qui affecte les chances d’implantation de l’embryon. Quant aux drogues, toutes possèdent des effets néfastes sur le fœtus : malformations, retard de croissance, troubles neurologiques, troubles du comportement… Il est donc indispensable que vous en parliez à votre médecin pour bénéficier d’un suivi spécifique.
Pensez aux médecines alternatives
Dans cette période d’avant la conception, il est important d’être dans un état psychologique le plus serein possible afin d’affronter la future grossesse sans stress : les hormones du stress gênent la nidation et diminuent les chances d’être enceinte.
L’acupuncture, par exemple, qui consiste à piquer des points spécifiques du corps avec des aiguilles stériles très minces, permet de bien préparer son corps avant un projet de grossesse car elle permet d’accéder à l’énergie des méridiens et d’augmenter les chances d’implantation de l’embryon.
L’homéopathie, amplement utilisée dans le cadre de la fertilité, est indiquée pour réguler les cycles menstruels, pour réparer les suites d’une fausse couche, ou plus simplement pour lutter contre le stress.
Enfin, la réflexologie plantaire, en stimulant les terminaisons nerveuses au niveau du pied, peut traiter l’irrégularité des cycles, l’absence d’ovulation, l’endométriose et le stress.
Ne tardez pas à déclarer votre grossesse
Ces dernières années, le pourcentage de femmes qui ont déclaré leur grossesse après le 1er trimestre de grossesse n’a cessé d’augmenter, passant de 4,9% à 7,8%. Or, ce retard du début de la surveillance prénatale menace la santé de la mère et de l’enfant car certains retards de croissance intra-utérin sont alors détectés trop tardivement.
Soyez ponctuelle également pour l’échographie du premier trimestre qui doit être réalisée à une date bien précise qu’il est important de respecter (entre 11 et 13 semaines d’aménorrhée). Cette échographie est importante car elle permet de dépister d’éventuelles anomalies ou malformations.
Source : topsante.com
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