Centrafrique: des ateliers de danse à Bangui aident des jeunes à s'épanouir

En Centrafrique, c'est la période des vacances scolaires. De nombreux élèves se consacrent aux danses classiques et afro-urbaines pour se détendre et s'épanouir. À Bangui, la chorégraphe Eunice La Miraculeuse organise, en partenariat avec l'Alliance Française, des cours pour accompagner les vacanciers passionnés de danse. Une centaine d'enfants y prennent part tous les après-midis. Reportage.

La danse, c'est toute la vie de Eunice Milka Yambokara. Sur la piste, entourée de ses élèves, elle conjugue souplesse, équilibre, harmonie et envoie des ondes positives : « Pendant les vacances à Bangui, on n’a pas vraiment de moyen de distraire les enfants. J’ai opté pour ce moyen-là, pour apporter de l’aide à ces petits enfants. »

Ici, le corps est le principal outil. Il faut le canaliser de façon cohérente, selon chaque style de musique. Mardochée est fier d'apprendre la danse : « La danse, ça fait partie de mon quotidien, en fait. Je me sens heureux. Tu ne peux pas danser en étant triste. Quand je danse, je me libère, il y a la joie, il y a tout. »

La danse permet non seulement à Emmanuelle de s'épanouir, mais aussi d'être en bonne santé pendant cette période de vacances scolaires. « J'ai toujours aimé ça, j'ai commencé depuis toute petite, j'aime danser », explique-t-elle de son côté.

« La danse nourrit, la danse enrichit, la danse aide à s'épanouir »

De nombreux parents, qui ont inscrit leurs enfants à ces cours, pensent par ailleurs que la danse est un excellent un moyen d'expression, de détentes et d'éducation des adolescents, des enfants.

« C'est fait par l'une des jeunes Centrafricains qui représentent l'espoir, qui militent pour la promotion de la culture et qui fait plonger aussi rapidement dans un monde de rythme, souligne par exemple Francis Yabendji Yoga. Je l'ai découvert sur les réseaux sociaux grâce à des grands artistes centrafricains qui l'ont cité parce qu’elle les a accompagnés brillamment sur les scènes ». Il poursuit : « La danse, c’est un concentré des besoins éducatifs.

Déjà, il y a la culture, il y a le mouvement et il y a cette liberté d'expression basée sur le corps. Et donc, pour moi, un enfant qui s'engage dans la danse, c'est quelqu'un qui voit loin et qui veut contribuer non seulement à l’épanouissement de la culture, mais quelqu'un qui veut se mettre en valeur en phase avec l'actualité socioculturelle pour contribuer à des efforts de santé. Je pense qu'il y a quelque chose à dire et à promouvoir. »...Lire la suite sur RFI