L’UNICEF encourage les filles à croire en leurs potentialités, lors de la Journée internationale de la fille
« Je suis une fille, je suis forte et rien ne m’arrête » tel est le ‘’cri de guerre’’ lancé par UNICEF Côte d’Ivoire à l’occasion de la journée de la jeune fille célébrée le 11 octobre dernier à son siège.
Pour la Journée internationale de la fille de cette année, toutes les forces sont réunies autour du thème « Les filles : une force libre et inarrêtable », en reconnaissance de tous les accomplissements réalisés par, avec et pour les filles.
Des témoignages de jeunes filles en lien avec le thème “Les filles, une force libre et inarrêtable” ont servi de socle à cette sensibilisation des filles à s’affranchir de toutes sortes de pesanteur, afin de parvenir à leurs objectifs.
« N’ayez jamais honte d’échouer, n’ayez pas peur d’échouer » a dit Koné Maferema, l’une des jeunes filles venues témoigner. Son histoire (et celle de sa soeur jumelle) commence dès le décès de son père. N’ayant jamais été à l’école, elle et sa soeur suivaient leurs camarades mais restaient derrière la salle de classe à répéter les mots que les maitres enseignaient à leurs élèves. C’est à l’âge de 13 ans qu’elle intègre pour la première fois une salle de classe… Malgré tout, cela n’a pas empêché Maferema a être parmi les meilleures et intégrée l’un des lycée de renom. Par sa persévérance elle est aujourd’hui propriétaires de deux fermes avicoles.
« Malgré ce qui arrivera, n’abandonnez jamais vos rêves… et surtout croyez en vous » a t-elle lancé à l’endroit de toutes les jeunes filles.
Pour Nadège Kouakou, autodidacte, elle devient photographe professionnelle après avoir essuyé beaucoup de difficulté. Mais un seul objectif, réussir. A force d’apprendre et de croire en ses rêves, elle est actuellement la photographe personnelle d’un ministre d’etat. « Quel que soit ce que vous faites, faites le avec amour » a t-elle exhorté les jeunes filles.
Adja Assana Bakayoko, sujet de discrimination, elle encourage toutes les jeunes filles à se démarquer par leur travail. Elle que l’on surnommait ‘’gagamour’’ (une chose effrayante) à cause de son albinisme, a su s’imposer dans la société pour être aujourd’hui comptable à la Poste Côte d’Ivoire.
Quant à l’artiste Nash, partant de sa propre expérience la vie, marquée par le manque de moyen pour se nourrir et d’aller à l’école et l’environnement de violence dans lequel a baigné son enfance, le tout couronné par la réussite de sa carrière artistique, elle a exhorté les filles à ne pas se marginaliser, indiquant qu’une femme a droit à des opportunités autant que les hommes, à savoir aller à l’école et réussir dans la vie.
Notons que l’artiste Nash est ambassadrice nationale de l’Unicef pour l’enfant. Cette La Journée internationale de la fille est célébrée, depuis 2011 et cette année, l’Unicef est à sa la deuxième célébration.
Yolande Jakin
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