Déceler la délinquance juvénile chez un ado
Vols à l’étalage, violences scolaires, destructions de biens publics… Certains adolescents commettent des actes de délinquance pour se « faire remarquer ». Comment gérer cette situation en tant que parents ?
Tout délit, c’est-à-dire toute infraction à la loi et à un règlement établi, est considéré comme un acte de délinquance. Voler des bonbons au supermarché, tagger un mur ou brûler une voiture sont considérés comme des délits, puisqu’à chaque fois une loi a été violée. Bien que ces méfaits soient de différents degrés de gravité, induisant des sanctions distinctes, il s’agit bien là de trois actes de délinquance. Lorsque ces infractions sont perpétrées par un mineur, on parle alors de délinquance juvénile.
Tous les jeunes peuvent laisser paraître des signes de la délinquance juvénile en ayant un ou plusieurs troubles de comportement, quel que soit leur âge, et ce jusqu’à leur majorité. Néanmoins, ils ne sont pas tous, et ne deviennent pas tous délinquants pour autant. Il s’agit parfois de faire comme les autres, de se « faire remarquer » en faisant des choses qui ne devraient pas être faites.
Pour réagir à temps, les signes doivent être pris en considération. Le simple fait d’injurier des passants dans la rue, d’agresser verbalement des gens ou commettre des erreurs irréparables sont des signes annonciateurs. Le fait de voler plutôt que travailler peut faire partie des signes de la délinquance juvénile. Ce sera une solution de facilité qui ne le dérangera pas le moins du monde. La violence pour obtenir ce qu’il veut, l’arrangera sur le moment. D’autres signes de la délinquance juvénile, tels que l’alcool ou la drogue peuvent aussi être une sonnette d’alarme.
Il n’y a pas de causes préétablies poussant un mineur vers la délinquance. On reconnaît toutefois certains facteurs déclenchant comme les troubles liés à l’adolescence. En effet, l’adolescence est une période de rébellion, ce qui peut le pousser à commettre des actes prohibés ou immoraux. Impulsivité, désir de s’affirmer, de braver l’interdit mais aussi inconsciemment le souhait d’attirer l’attention sur soi sont autant de motivations à commettre une infraction.
Autres situations : certains jeunes livrés à eux-mêmes, évoluant dans un noyau familial instable, ou au contraire élevés dans une famille trop conformiste ou étouffante, se tournent, par détresse ou besoin de s’exprimer, vers des actes de délinquance. L’échec scolaire et le sentiment d’exclusion peuvent entraîner une baisse de motivation, une perte de confiance en l’avenir et pousser certains jeunes vers la délinquance. Enfin, les jeunes qui traînent en groupe d’amis s’incitent à la délinquance en se donnant des défis.
En tant que parents, n’attendez pas que votre ado accomplit des actes de délinquance pour réagir. Soyez attentifs aux signaux d’alertes et surtout soyez ouverts à toute communication.
Source : linfo.re
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