Le safou, un fruit d’origine africaine aux vertus insoupçonnées
Le safou est un fruit d’origine Africaine, principalement cultivé dans la région tropicale et orientale (correspondant au Cameroun, Gabon et Congo). Bien qu’on puisse le trouver aujourd’hui un peu partout en Europe, il reste toutefois encore méconnu du grand public. Les Français l’appellent parfois « Prune d’Afrique », tandis que les Gabonais le nomment « Atanga ». Il est issu de l’arbre qu’on appelle le safoutier.
Valeur nutritive et calories
Comme nous l’avons vu au début de cet article, le safou est très riche, et possède une forte en valeur nutritive, notamment du fait de sa teneur importante en acides gras (22%). En effet, 100g de safou contiennent 234 calories (ce qui est beaucoup pour un fruit).
L’apport en protéines des safous est le double de celui des céréales (9%). Le safou est aussi très riche en acides aminés (6%). Grâce à cette composition très intéressante, consommer du safou revient à manger de l’œuf ou du lait, mais de façon bio et plus saine. Grâce à sa teneur de fibre assez élevé (7%), le safou va alors contribuer à améliorer le transit intestinal, ainsi, améliorer la digestion.
Les bienfaits
Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Le safou a plusieurs vertus préventives et thérapeutiques; il permet donc de guérir plusieurs malades telles que : la Constipation, le Cancer, l’Ostéoporose., les Lipides sanguins, les Maladies cardiovasculaires, et l’Anxiété.
Consommation
La peau du safou appelée la pulpe, et le tégument qui recouvre son noyau sont comestibles. Dans les régions et pays (Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale...) d’où il est originaire, le safou se consomme plutôt cuit, mais aussi séché. Il y a principalement trois manières de le cuire : par immersion dans l’eau bouillante, sur la braise et enfin sur une plaque chauffante ou dans un four et saupoudré de sel ou sans sel.
On peut également le consommer cru, auquel cas il est plus apprécié mi-sec ou mou sur au moins une partie de sa surface.
Mais il ne mûrit pas de façon aussi uniforme que l’avocat. Certains préfèrent le consommer avant qu’il ne mûrisse complètement, car ils apprécient le goût acidulé des parties encore croquantes. Il a aussi des propriétés somnifères.
Â
Florence Bayala
Articles similaires
A Voir aussi
Recette
Newsletter
Abonnez vous à la newsletter pour recevoir nos articles en exclusivité. C'est gratuit!
Commentaires