Chute de cheveux à la ménopause : comment limiter ce phénomène ?
Changement d’humeur et bouffées de chaleur ne sont pas les uniques symptômes de la ménopause. Ce grand bouleversement hormonal peut aussi entrainer une chute de cheveux.
Nous perdons des cheveux chaque jour de manière physiologique (cycle pilaire), mais la chute se révèle parfois plus importante lors de la ménopause. La cause ? Un taux d’œstrogènes en diminution.
Pourquoi la ménopause est-elle propice à la chute de cheveux ?
A la ménopause, la balance œstrogènes/androgènes est modifiée, ce qui provoque de nombreux changements dans le corps des femmes, comme les fameuses bouffées de chaleur, des humeurs changeantes, parfois des insomnies et même une perte de cheveux accrue. Celle-ci se produit de manière physiologique sur les zones dites "androgénodépendantes" (principalement la raie médiane au sommet du crâne chez la femme). On observe alors une miniaturisation progressive des cheveux qui sont remplacés par du duvet et la densité capillaire peut alors apparaître diminuée.
Chute de cheveux : quand faut-il consulter ?
Selon l’ampleur de la perte, on peut parler d’alopécie androgénétique. Si elle est soudaine ou importante, il existe potentiellement un mécanisme tel que l’effluvium télogène, qui concerne alors l’ensemble du cuir chevelu. Dans ce cas, il est vivement recommandé de consulter un dermatologue afin de poser un diagnostic. "Il est important de vérifier s’il y a des facteurs hormonaux (dysthyroïdies), carentiels ou nutritionnels surajoutés. La carence en fer étant un facteur aggravant courant", explique le Dr Reyhan Amode, dermatologue et vénérologue au centre de dermatologie Paris Marais.
Comment limiter la chute de cheveux à la ménopause ?
Perte de cheveux à la ménopause : les bons gestes à adopter
Pour le professionnel de santé, la première chose à faire est de veiller à avoir une alimentation variée et équilibrée afin de limiter les carences, et de réduire autant que possible l’exposition au stress oxydatif (stress, UV, tabac, pollution...) qui est un facteur aggravant suspecté. Le dermatologue recommande également d’éviter les actes de coiffage agressifs (lissage thermique, défrisage) ou les coiffures avec traction qui peuvent entrainer des alopécies cicatricielles. Des recommandations valables à tout âge de la vie, et pas uniquement lors de la ménopause. LIRE PLUS SUR FEMMEACTUELLE
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