Les maladies sexuellement transmissibles, comment les éviter?

Les maladies sexuellement transmissibles se contractent à l’issu de pratiques sexuelles non-protégées. Il existe de nombreuses MST qui présentent des symptômes plus ou moins graves. A travers cet article, nous allons identifier certaines de ces infections.

Les maladies ou infections sexuellement transmissibles

La blennorragie

La blennorragie ou la gonorrhée est une infection assez répandue provoquée par une germe appelé le gonocoque. Les hommes qui souffrent de cette infection ressentent des douleurs au moment d’uriner et des sensations de brûlures. Les femmes quant à elles sont également sujettes aux brûlures urinaires mais aussi aux démangeaisons et aux douleurs pendant les rapports. Cette infection peut être traitée rapidement grâce à la prise de médicament et ne présente donc pas de conséquences graves.

L’herpès génital

L’herpes n’est pas seulement une MST, puisqu’elle peut se contracte également sur le visage sous forme de boutons de fièvre par exemple. Dans le cas d’une localisation sur les parties intimes, cela est considéré comme une infection sexuellement transmissible. L’herpes apparaît sous la forme de petits bouquets de vésicules infectés du virus qui provoquent des démangeaisons et des picotements au niveau du vagin pour les femmes ou du pénis pour les hommes. Il existe un traitement par voie orale ou un gel spécifique à appliquer sur les lésions, afin de soulager les douleurs et favoriser la cicatrisation.

La syphilis

Elle est causée par l’apparition d’une bactérie, le tréponème pâle. Elle se traduit par l’apparition de chancres, lésions cutanées indolores, identifiables sur les parties génitales. Il existe plusieurs phases dans cette maladie, la période d’incubation (stade primaire), le début des symptômes (stade secondaire) et le stade tertiaire, si l’infection n’a pas été traité avant. Il est important de bien traiter cette maladie à temps afin d’éviter certaines complications, à l’aide la pénicilline.

Les condylomes (HPV)

Ce sont des verrues indolores qui apparaissent sur les organes génitaux à cause de la présence du virus HPV (Human Papilloma Virus). Il faut surveiller ces lésions qui peuvent engendrer l’apparition du cancer du col de l’utérus ou du pénis. Des traitements sont possibles, soit par application de pommades sur les lésions ou par l’extraction locale des verrues soit par le traitement au laser ou par cryothérapie.

La chlamydia

C’est une infection assez courante qui touche notamment les adolescents et les jeunes adultes. C’est une maladie souvent asymptomatique, et donc difficilement identifiable par le patient. Malgré l’absence de symptômes, il est essentiel de se faire dépister et de traiter rapidement l’infection. En effet, sans guérison rapide, la chlamydia peut engendrer des infections pulmonaires ou oculaires et entraîner une infertilité.

Les hépatites B et C

Les personnes souffrant d’hépatite B et C sont confrontées à une grande fatigue, de la fièvre et la colorisation de leur peau en couleur jaunâtre (la jaunisse). Certaines personnes peuvent souffrir d’hépatite chronique malgré un traitement adéquat, ce qui peut engendrer à long terme une cirrhose ou un cancer du foie. Les hépatites sont aussi transmissibles par le sang notamment l’hépatite C. A noter qu’il existe un vaccin pour lutter contre l’hépatite B.

Le SIDA

Le sida est la maladie sexuellement transmissible la plus médiatisée car elle peut avoir des conséquences graves et peut entraîner la mort. Elle est provoquée par le virus du VIH qui fragilise le système immunitaire. Les symptômes sont semblables à la grippe ou la mononucléose dans les premières semaines qui suivent l’infection. Il également possible d’être contaminé durant de nombreuses années sans ressentir aucun symptômes. Les conditions et l’espérance de vie des personnes séropositives se sont nettement améliorées ces dernières années. Les traitement spécifiques comme le traitement antirétroviral, sont de plus en plus efficaces. Le risque de transmission a également nettement diminué.

Prévention et détection

Pour détecter ces infections sexuellement transmissibles, il est possible de se rendre dans un centre de dépistage ou dans un laboratoire afin de faire une prise de sang (3 mois après la prise de risque pour une efficacité optimale).

Un frottis (examen vaginal) est également indiqué pour certaines IST, comme le fait d’analyser ses urines. Il faut impérativement se rendre chez son médecin dès les premiers symptômes pour commencer le traitement de guérison au plus tôt.

Afin d’éviter la transmission des IST, il faut impérativement porter un préservatif lors des rapports sexuels. L’utilisation d’un lubrifiant à base d’eau dans le cas d’une sécheresse vaginale est également indiquée pour éviter la fragilisation du préservatif et le risque de déchirure. Lire plus sur girodmedical.com