3 choses à savoir sur le spotting
Vos menstruations sont terminées depuis plusieurs jours, pourtant vous continuez d’avoir des saignements ? Déjà que votre cycle n'est pas un long fleuve tranquille, vous vous en seriez bien passée. Certes, ils ne sont pas aussi abondants qu’au cours de votre cycle, mais tout de même. C’est ce qu’on appelle le spotting. Késako ? Symptômes, causes et conseils...
Les symptômes
Pour rappel, votre cycle menstruel s'étend sur une période entre 21 et 36 jours. Pendant cette période, votre corps se prépare à l'arrivée d'un ovule fécondé, provoquant ainsi l'épaississement de votre endomètre et un pic de votre taux d'oestrogène et de progestérone. Cependant, lorsque l'ovule n'est pas fécondé, votre taux hormonal chute et la paroi de votre utérus est évacuée. Ce sont les règles. Si après une semaine, les saignements persistent, il s’agit de spotting. Ces pertes sont très légères et se produisent entre les menstruations. Généralement, elles arrivent de façon ponctuelle, et ne sont donc pas dérangeantes. Le plus souvent, c'est la faute à la progestérone et aux oestrogènes qui parviennent rarement à accorder leur violons, et s'amusent à jouer au yoyo. Toutefois, si cela survient fréquemment et de manière abondante, on parle de métrorragie, et il faut consulter un spécialiste.
Les causes du spotting
Les causes du spotting sont multiples, et la plupart du temps ne présagent rien de grave. Une contraception orale (pilule) Les femmes pensent (parfois) à tort, qu'avec la pilule leurs menstruations sont réglées comme du papier à musique. Mais un mauvais dosage peut entraîner des dérèglements hormonaux, et donc bouleverser l'ordre du cycle.
ATTENTION !
N'arrêtez pas votre plaquette de pilules, car avoir de légers saignements ne signifie pas qu'elle est inefficace, seulement qu'elle est mal dosée. De plus, l'arrêter risquerait de provoquer une nouvelle ovulation, et avec elle, une nouvelle chance de tomber enceinte.
- Idem pour toute autre contraception tel que patch, stérilet, diaphragme...
Le stérilet ayant tendance à allonger les règles, il est inutile de vous alarmer tout de suite (sauf si cet état devient permanent).
- Au stress
Et oui, c'est souvent lui le pire ennemi de notre corps. Il entraîne un désordre hormonal, qui, lorsqu'il ne met pas en vrac notre flore vaginale, en profite pour saccager notre cycle en prolongeant les règles. Un long voyage Surtout si le décalage horaire est important, parce que si vous êtes jet-laguée, sachez que c'est aussi le cas pour votre corps.
- Un début de grossesse
Dans ce cas-là on parle de règles anniversaires, c'est-à-dire qu'en dépit de la nidation (de l'ovule fécondé présent dans l'utérus), le corps continu son cycle normalement. Généralement, cela dure les deux ou trois premiers mois de la grossesse. Un quart des femmes sont concernées par le spotting de grossesse.
Allô Docteur ?
Un fibrome sur la paroi de l'utérus Certes, un fibrome peut faire peur, car on parle de tumeur, mais dans la plupart des cas, elle est souvent bénigne, et se soigne rapidement. Prenez tout de même rendez-vous avec votre médecin si vous avez des symptômes.
Aux premières règles
Votre corps est en train de changer, et a besoin d'un peu de temps pour se familiariser avec tous ces bouleversements hormonaux. Il est d'ailleurs fort probable qu'au cours des deux premières années de vos menstruations, vous soyez sujette au spotting. La pré-ménopause C'est un peu comme pour vos premières règles, votre corps doit s'habituer à voir son taux hormonal dérangé, à ne plus avoir besoin de se préparer à accueillir un ovule fécondée, et par conséquent ne plus avoir à évacuer la paroi de l'utérus une fois par mois. Rassurez-vous, ces légers saignements vont s'estomper rapidement.
De manière générale, le spotting n'est pas grave, les saignements, sont légers et indolores, cependant, ils ne sont pas toujours à négliger. Lorsque ce phénomène s'installe et devient quasi permanent, il peut vite perturber votre quotidien, et traduire un problème plus grave. Demandez conseil à votre gynécologue, et faites des examens plus poussés. Dans le cas d'un fibrome utérin, c'est-à-dire d'une tumeur (non cancéreuse) située sur la paroi de l'utérus, sa taille peut varier et atteindre le volume d'un pamplemousse (non n'essayez pas d'imaginer, ce n'est pas très appétissant). Votre médecin va donc procéder à des examens (échographie, toucher vaginal...) afin de vérifier qu'il s'agit bien d'un fibrome bénin et non pas d'un fibrome à risques. En effet, si le fibrome est trop volumineux, il peut compresser les autres organes et provoquer des envies fréquentes d'uriner, de la rétention d'eau, une baisse de la fertilité. Si vous pensez que cela résulte d'une mauvaise contraception, votre gynécologue va chercher avec vous, une contraception plus adaptée, ou un nouveau dosage de votre pilule. Généralement, il vous propose de faire une prise de sang pour s'assurer que votre taux hormonal est normal.
Source: aufeminin.com
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