OIM Côte d’Ivoire et l’OIM Guinée ont organisé à Abidjan la clôture du projet transfrontalier entre les deux États
Dans le cadre du projet: « Consolider la Cohésion Sociale transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et la Guinée pour une meilleure compréhension et anticipation des risques et le renforcement de la confiance et de la collaboration entre acteurs locaux (CoSocFront) », l’OIM Côte d’Ivoire et l’OIM Guinée ont organisé sa cérémonie de clôture à Abidjan.
Cet événement, qui a rassemblé le 24 novembre dernier les acteurs de haut niveau de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, vise à dresser le bilan global des résultats afin de capitaliser les acquis en matière de consolidation de la paix et de gouvernance de la transhumance transfrontalière. .
Ce sont les régions du Kabadougou et du Bafing, en Côte d’Ivoire, et de la Région de Nzérékoré, en Guinée qui ont bénéficié de ce projet financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) et mis en œuvre conjointement avec la FAO dans les zones frontalières de la Côte d’Ivoire et de la Guinée de Octobre 2021 à Octobre 2023.
Pour la résolution rapide des conflits frontaliers grâce aux cadres de concertation transfrontaliers, quatre cadres de concertation ont été organisés, impliquant les autorités administratives et locales des deux pays concernés. Ces réunions ont facilité les échanges d’informations entre les acteurs frontaliers et favorisé une réponse plus efficace aux tensions frontalières. Cela a contribué à prévenir l’accroissement du nombre des conflits liés à la transhumance et aux cas d’enlèvement entre les deux frontières.
Ana Fonseca, chef de mission de l'OIM en Guinée, a exprimé sa satisfaction quant au résultat probant pour la mise en oeuvre de ce projet.
« A travers ce programme, notre projet a bénéficié dans la région administrative de Nzérékoré de l’accompagnement de 893 bénéficiaires hommes et femmes dans plusieurs domaines notamment l’agriculture, la pêche, relevage, les maraichages précisément dans les préfectures de Lola et de Tayna. Les mesures de cet accompagnement est permis de réduire considérablement les conflits entre agriculteurs et éleveurs » a fait savoir, le secrétaire général de l’administration et de la surveillance du territoire guinéen.
En chiffre clefs, il faut essentiellement retenir que 60 acteurs locaux capacités et impliqués dans le suivi de transhumances ayant contribué à la remontée de 33 alertes dont 12 ont été résolus, la production et la publication d’un tableau de bord sur la cartographie de transhumance en CIV et Guinée, d’un tableau de bord sur les Alertes et d’un tableau de bord sur le suivi des flux, qui offrent une analyse des flux de transhumance et décrivant les tendances de mobilité de la campagne de transhumance de Novembre 2022 à mars 2023 sur le long de la frontière Guinée – Côte d’Ivoire, 12 zones de transhumance/concentration importantes identifiées grâce au TTT; 65 133 animaux accompagnés par 1837 éleveurs ont été recensés grâce au TTT ; Création de cadres de concertations transfrontaliers sur la transhumance ayant facilité le rapprochement de 50 acteurs frontaliers impliqués qui a contribué à la résolution et à la prévention de plusieurs conflits; 49764 touchées par les sensibilisations et la vulgarisation de textes sur la transhumance et des calendrier agro-pastoraux.
Yolande Jakin
Crédit photo, Bangoura
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