Alimentation des femmes: l’Unicef tire la sonnette d’alarme, notamment en Afrique

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) tire la sonnette d’alarme dans un rapport intitulé « Dénutries et oubliées : Une crise nutritionnelle mondiale pour les adolescentes et les femmes ». Un document dévoilé avant la Journée internationale des droits des femmes (8 mars) et qui met en lumière des crises alimentaires, notamment en Afrique, et leurs conséquences à court, moyen et long terme.

« Plus d’un milliard d’adolescentes et de femmes souffrent de dénutrition (se traduisant notamment par une insuffisance pondérale et une petite taille), de carences en micronutriments essentiels et d’anémie [1]. »

C’est l’une des nombreuses conclusions que le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) tire d’un vaste rapport mondial sur l’état nutritionnel des adolescentes et des femmes en âge de procréer (15 à 49 ans, pour l’Unicef). Un rapport qui s’appuie sur des « données […] dans plus de 190 pays et territoires, ce qui représente plus de 90 % des adolescentes et des femmes dans le monde ».

Une malnutrition aigüe particulièrement marquée en Afrique de l’Est

À la lecture de cette étude, la situation est particulièrement préoccupante dans deux zones de la planète. « L’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne concentrent 68 % des adolescentes et des femmes présentant une insuffisance pondérale et 60 % des adolescentes et des femmes souffrant d’anémie », souligne ainsi l’Unicef dans un résumé analytique.

Parmi les 12 pays les plus touchés par l’aggravation (+25%) de cette crise alimentaire et nutritionnelle – d’après des relevés comparatifs de 2020 et de 2022 – dix sont africains. La situation est particulièrement marquée en Afrique de l'Est avec cinq pays, dont l'Éthiopie surtout. Lire plus sur rfi.fr